Alice On The Roof dans Taratata
Alice Dutoit est née le 23 janvier 1995 à Soignies, en Belgique. (levif.be)
Son père est ingénieur électricien et sa mère, architecte. (DP, 2016)
De 5 à 17 ans, elle chante dans la chorale des Grillons à Hautrage. (levif.be, 2016)
A 17 ans, elle passe sa dernière année de lycée à Brookings, en Oregon. « Je me suis retrouvée en septembre 2011 au sud-ouest de la côte d'Oregon, vivant dans une famille. Je fréquentais la chorale locale, Sea Breeze, qui n'a rien à voir avec celle des Grillons à Hautrage où l'on reprenait du Pierre Rapsat, me faisant alors rêver de Scala. A Brookings, on chantait Sting ou de grosses productions US mais les Américains sont bien davantage performers, j'étais fascinée par leur culot. Je ne suis pas religieuse mais aux USA, j'avais pas mal d'amis mormons et je les accompagnais volontiers à l'église: cela peut être chouette d'avoir un guide qui t'accompagne et te rassure. Je suis partie de là-bas avec un supplément de confiance en moi et le titre de Prom Queen. » (levif.be, 2016)
« J'ai compris qu'en Amérique, les gens sont assez sûrs d'eux et dès qu'ils ont un talent, ils le mettent en évidence. Ils m'ont appris à ne pas avoir peur du regard des autres et comme j'ai toujours aimé la musique, comme je chante depuis que j'ai 5 ans, je me suis dit que j'allais y mettre mon petit grain de sel avec mon propre projet. » (moustique.be, 2015)
En 2013, Alice s’inscrit à « The Voice Belgique », elle y apprend à se « comporter sur scène, gérer les interviews ». Elle y chante notamment Gainsbourg et touche le public. Mais pas seulement. L’arrêt en demi-finale n’empêche pas l’un des jurés de vouloir continuer l’aventure. Marc Pinilla, leader du groupe belge Suarez craque pour le chant d’Alice et lui propose de sortir son album sur son label. (DP, 2016)
Marc Pinilla et son complice de Suarez, Dada, proposent alors à Alice de marier leurs musiques aux textes de la jeune chanteuse. Alice a ensuite l’idée d’envoyer ses maquettes à Tim Bran, producteur-mixeur anglais reconnu pour ses travaux avec London Grammar et La Roux. « Il a accepté immédiatement de travailler avec nous, et on a multiplié Marc et moi, les allers-retours à son studio de Londres où Tim collectionne notamment les claviers analogiques. Beaucoup de sons de l’album viennent du Juno Roland 106, un synthé vintage, et les couleurs du disque passent de l’aérien à des textures plus agressives ». (DP, 2016)
« Je suis fan de London Grammar, j’avais envie d’une musique aérienne, et j’ai eu un coup de bol sur ce coup-là. Il a accepté directement. Ça a apporté une crédibilité au projet. Et Tim Bran a permis également de faire d’autres rencontres, de voyager, et surtout de créer un fil conducteur. » (metrotime.be)