Yseult dans Taratata
Ses grandes dates
18 août 1994 : Naissance à Quessy (Aisne).
2014 : Participe à la Nouvelle Star.
2015 : Publie son premier album éponyme (5000 ex. vendus)
2018 : S’installe à Bruxelles et fonde son propre label.
2019 : Sort les EP « Rouge » et « Noir ».
Actualité
Son troisième EP « Brut » est sorti le 20 novembre 2020.
« Brut » c’est une histoire d’amour en filigrane : la rencontre chargée d’espoirs et de promesses dans « Indélébile », l’intimité des corps qui exultent dans « Sexe » et inévitablement les blessures des séparations dans « 101 Regrets » (en duo avec S.Pri Noir).
« J'ai écrit ‘’Indélébile’’ durant une période difficile émotionnellement, j'avais besoin d'écrire noir sur blanc l'emprise qu'avait cet homme sur moi et mes émotions. C'est tellement douloureux de se rendre compte que celui qu'on aime ne nous mérite... pas. Il est sain d'abandonner parfois, il est sain de vouloir se sentir aimer par une personne qui sera prête à tout pour vous garder précieusement dans son coeur. » (virginradio.fr)
« Pour la chanson ‘’Sexe’’, je voulais que ce soit physique, brut, dire les choses comme elles sont, parce que c’est comme ça qu’on les ressent, qu’on les vit au quotidien, et c’est en ces termes qu’on en parle entre amis. Je voulais que les gens se remémorent la nuit de folie qu’ils ont passé la veille. » (cheekmagazine.fr)
Dans « BB », elle dit : “J’te lâcherai un ‘je t’aime’ seulement si tu dead ça” : « Je veux renverser cette emprise, cette ascendance, que les hommes ont sur les femmes. Je te mets au défi de me faire jouir et tu as intérêt de le faire correctement, si tu veux un ‘je t’aime’ de ma part. Oui je te mets la pression, parce que nous, on a la pression depuis des fuckin’ siècles. J’ai plus envie d’être cette fille soumise ou vulnérable, ou seulement quand je le décide. » (cheekmagazine.fr)
Suspendue et ligotée, dans le clip de son single « Bad Boy », Yseult défie les lois de la gravité et joue un jeu érotique extrême, le shibari, d’origine japonaise. « Je rêve de me faire suspendre depuis trois ans. Seulement je n’avais pas de référent·e·s avec ma morphologie, alors je me disais : c’est pas pour moi ! Avec Bad Boy, j’ai prouvé le contraire, j’ai créé de nouvelles références pour les personnes en surpoids, en obésité, qui aimeraient pratiquer cet art. Je fais 135 kilos et je l’ai fait ! » (cheekmagazine.fr)
« Sur l’EP ‘’Brut’’, je parle clairement de ma sexualité, de mon affirmation en tant que femme. Je gère mon corps et j’aime le sexe, tout simplement. J’avais envie de le retranscrire visuellement et partager ma passion pour l’art contemporain. J’aime me dépasser physiquement, aussi, et je commence à inclure de la performance dans mon art. C’est super important pour moi. J’ai envie de me surpasser. J’ai envie de faire des clips, de toucher aux films, l’art contemporain… J’ai plein, plein, plein d’idées. » (elle.fr, 2020)
« Sur cet EP, je suis la reine de ma vie professionnelle (elle est jeune entrepreneuse, a créé son label et maîtrise toutes les étapes de la production musicale, ndlr), et je tiens les rênes de ma sexualité. Il n’y a ni barrières ni limites, et ça devrait être comme ça pour nous toutes, il serait temps qu’on aille arracher notre fuckin’ crown aux mecs ! » (cheekmagazine.fr)
Tout dans ses textes documente l’expérience féminine, le plaisir féminin, l’orgasme, avec un ton décomplexé. « J’ai envie que la parole se libère publiquement. A mes concerts, les gens vont être amenés à crier haut et fort : ‘en doggie dans l’arène, je veux que ça dure l’éternité ! Fais-moi perdre le contrôle de toute réalité ! Ce soir je veux qu’on s’exprime, qu’on s’excite, qu’on s’active. » (cheekmagazine.fr)