Hubert (chant, guitare)
Julien (chant, guitare)
Samuel (basse)
Rémy (batterie)

Les quatre garçons âgés de 16 à 20 ans se rassemblent pour la première fois en 2011 au sous-sol de la maison des parents de Julien et Hubert, à Beauport au Québec. Ces deux frères, qui chantent et jouent de la guitare dans des groupes différents, décident alors de n'en former qu'un seul avec Rémy et Samuel, respectivement batteur et bassiste, invités à les accompagner sur des compositions de leur cru. (DP, 2016)

Hubert : « Julien a invité Rémy à venir jouer de la batterie avec lui au sous-sol de notre maison. Je suis descendu, j’ai pris une guitare et on a joué ensemble. Le lendemain Rémy est revenu avec Samuel qui était bassiste, enfin guitariste mais qui savait jouer de la basse. Le lendemain, on a essayé de jouer une chanson, et quand Rémy et Samuel sont repartis, Julien et moi nous sommes regardés et dit ‘’ça y est, on est un groupe ‘’. Le temps d’une semaine, la formation s’est faite. » (indeflagration.fr)

Julien : « Nous étions déjà musiciens avant de devenir amis grâce à la musique que nous avons créée ensemble, si bien que nous avons encore progressé musicalement, en plus de nouer de solides relations. » (DP, 2016)

Hubert : « Nous avions en commun notre amour pour les Beatles. On était d’accord sur les Rolling Stones aussi ! Et nous sommes devenus d’immenses fans de Simon & Garfunkel. Mais au départ, nous n’avions pas forcément les mêmes goûts musicaux. Rémy et Samuel écoutaient du rock, Julien du métal… Mais quand on a commencé à faire de la musique ensemble, les choses ont été évidentes. On savait, par exemple, qu’on voulait mettre les voix et les harmonies vocales en avant, que l’on souhaitait respecter les textes et se renouveler à chaque chanson. » (L’Actu, 2015)

Hubert : « On a conçu nos chansons avec l’harmonisation des voix. Julien est très bon pour ça. On s’est inspirés de gens comme Lennon/McCartney, Simon and Garfunkel, les Everly Brothers pour cette harmonisation des voix. » (indeflagration.fr)

Ils font leur première scène en 2012. « Le promoteur du concert voulait avoir notre nom, pour le mettre sur une affiche. On lui a dit que nous n’en avions pas, il était presque choqué (rires). Il nous a donné 24 ou 48 heures, je ne me souviens plus très bien. Sous la pression on a brainstormé et on est arrivé à The Seasons, sans qu’il n’y ait aucune histoire derrière. On s’était dit qu’au pire on le changerait après. Mais une fois le premier spectacle passé, d’autres se sont enchaînés derrière, et on a commencé à avoir un petit groupe de fans qui nous suivait, on a donc gardé The Seasons et on a finalement commencé à bien l’aimer ! » (quejadore.com)

Aux amis du groupe succède vite dans le public une communauté de fans de plus en plus nombreuse, au point que le quatuor décide de réaliser lui-même une vidéo pour sa chanson « Apples » qui, diffusée sur YouTube pendant l'été, va lui assurer sa popularité sur Internet, alimentant le bouche-à-oreille, si bien que tous les concerts du groupe affichent complet. « Nous contactions nous-mêmes les salles, et à chaque fois, nous les remplissions. C'est important encore aujourd'hui, alors que nous avons signé des contrats avec un tourneur et plusieurs labels pour sortir notre album dans différents pays ! Bien sûr, nous avons reçu des conseils, mais nous avons toujours pu tenir les rênes de notre carrière, que ce soit au niveau de notre musique, de notre show ou de notre image. » (DP, 2016)

Ils sortent leur premier EP « Velvet ». (petiteboite.ca)

Grâce à l'argent récolté par ses concerts, le groupe qui ne possède pas de matériel d'enregistrement, autoproduit en juin 2013 une demi-douzaine de titres en studio avec le producteur Stéphane Rancourt (Pascale Picard, Jean Leloup…), avant de les laisser écouter librement sur sa page Bandcamp. « Par la suite, beaucoup de gens sont venus nous voir à la fin des concerts, en nous disant qu'ils étaient touchés par nos chansons. Les plus jeunes y retrouvaient des expériences qu'ils avaient vécues, alors que les autres éprouvaient plus de nostalgie par rapport à la musique. La plupart des textes parlent de l'idée du changement, parce que nous vivons ce genre de période, mais nous les voyons comme un épanouissement, sans avoir la prétention de comprendre tout le monde ou d'être si uniques. Chacun doit pouvoir s'y retrouver. » (DP, 2016)

Leur premier album « Pulp » sort au Canada en 2014. Il atteint en six mois plus de 15 000 ventes. Le groupe passe l'année sur les routes en tournée à travers le Canada où ils font régulièrement salles combles.

« Nos textes ont été écrits sur une période de deux-trois ans, années au cours desquelles nous avons grandi et beaucoup évolué. Apples exprime un sentiment de crainte face à la transition entre l’adolescence et l’âge adulte. Dans tous les morceaux, il y a cette notion de changement. » (L’Actu, 2015)

« Nos chansons abordent beaucoup le thème du changement. On pourrait reprendre l’expression en anglais qui dit Coming of age, ce n’est pas forcément le passage de l’adolescence à l’âge adulte, ça peut-être des bons changements ou juste des étapes pour arriver à quelque chose. C’est l’idée de la réalisation en fait dans toutes les parties de la vie en général.» (quejadore.com)

« Nous alternons ballades et chansons plus rapides, mais on veut faire de la musique pop. Nous mélangeons des trucs. Certains chansons ont une tonalité fifties, d’autres ont une touche de jazz. On ne cherche pas l’efficacité avec des morceaux faciles. Au contraire, nous avons la volonté d’être audacieux, d’apporter quelque chose d’original à chaque titre. Nous voulons surtout surprendre les gens, les sortir de leur zone de confort. Le pire, c’est de laisser indifférent. » (L’Actu, 2015)

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