Ses grandes dates

2014 : Josh Raven, Michael Bono, Sean Tighe et Stephen Beerkens forment The Faim à Perth, en Australie.

2018 : Après la sortie de leur premier EP « Summer is a Curse », Michael Bono et Sean Tighe quittent le groupe. Ils sont remplacés par Sam Tye et Linden Marrisen.

Actualité

Leur premier album « State of Mind » est sorti le 13 septembre 2019.

Les chansons de State of Mind résument presque quatre ans de carrière, avec de vieux succès comme « Infamous » ou « Summer Is a Curse », et des nouveautés comme « Humans ». Enregistrées surtout à Los Angeles avec divers producteurs, les chansons révèlent le chemin parcouru par The Faim depuis sa création. Coécrite avec Patrick Morrissey et David Dahlquist lors d’une séance de travail à New York, « Humans » est un brûlot rock épique (avec des chœurs énormes) qui reflète à quel point nous sommes vraiment connectés. Produite par Drew Fulk, « Tongue Tied » entraîne le groupe toujours plus loin de sa zone de confort, à l’image de « State of Mind », composée dans le but de tester de nouvelles directions.

Stephen : « Nous voulions chambouler notre mentalité et notre manière de travailler. Pour la chanson-titre, j’ai utilisé une corde que je n’emploie jamais, et cela marque le début du morceau. À l’origine, il durait cinq ou six minutes et venait d’une façon de procéder inédite. Nous voulions aller là où nous n’étions jamais allés. Parfois il faut faire l’inverse de ce qu’on pense devoir faire pour être sûr d’être vraiment soi-même. Ça a plutôt bien marché ».

Stephen : « La première chanson, celle qui démarre l’écriture de l’album, remonte en aout 2016, ce qui date un peu, mais plus de la moitié de l’album a été écrite durant l’année 2019. Il y a eu un gros revirement autour de certaines chansons, car nous savions exactement ce que nous voulions en faire, et nous l’avons fait. Puis d’autres chansons ont été longuement travaillé comme Infamous que nous avons commencés à écrire en aout 2016. Il y a eu Summer Is a Curse en septembre 2017, Amelie et Beautiful Drama ont été écrite en 2018, et puis le reste des chansons comme Buying Time, Tongue Tied, Human et State Of Mind durant ces derniers mois de 2019. Donc oui, c’est plein de petits morceaux de nous, de nous découvrir nous-mêmes, d’apprendre énormément et d’implanter ça dans cet album. » (chairyoursound.com)

La vie en tournée a eu une grande influence sur cet album…
Josh : « Oui. Définitivement. A 100%. J’ai l’impression que cet album est un peu le reflet des réactions et complexités de la vie. Tu surmontes chaque jour des obstacles que ce soit intérieurement ou dans ta vie, et je pense que la façon que tu as de réagir à certaines situations te définit réellement. Et si on a appelé cet opus State Of Mind, c’est essentiellement car chaque chanson a sa propre identité, représente un état d’esprit qui lui est propre. Au-delà de ça, j’ai voulu écrire des chansons adaptées à une certaine conscience, ce que je ne fais pas habituellement. Normalement, aussi extraverti que je puisse paraître, j’ai beau aimer rencontrer d’autres personnes et échanger avec eux, quand il est question de moi, je n’ai pas vraiment l’habitude d’être vulnérable. Je ne suis pas vraiment du genre à me dévoiler mais quand il est question d’écriture, je deviens très intime et très vite émotif. » (above-thenoise.com)

Lors de l’enregistrement, le groupe avait pour but d’élargir ses horizons et de sortir de sa zone de confort. Pendant deux ans, les musiciens ont travaillé avec plusieurs compositeurs et producteurs pour rassembler une collection de chansons illustrant un large panel de styles et de sonorités.

Stephen : « Nous voulions démontrer nos diverses compétences. Mais nous voulions aussi écrire et enregistrer la musique que nous voulons entendre. Nous nous sommes demandé ce qui manquait, ce que nous désirions entendre, puis nous avons décidé d’écrire exactement ça ».

Josh : « Nous voulions rester fidèles à nos racines et à nos origines, ce qui revient, pour nous, à simplement explorer notre passion et notre amour pour la musique. Mais nous voulions aussi tenter des expériences et nous amuser avec les chansons ».

Les chansons regroupent un grand nombre d’influences. Les musiciens se sont inspirés d’artistes avec qui ils ont grandi, comme les Red Hot Chili Peppers, mais aussi de groupes plus récents comme The 1975. Les paroles tirent leur matériel d’émotions et d’expériences vécues par les membres du groupe, et chaque morceau met en lumière une idée faisant écho autant aux musiciens qu’au public.

Josh : « Nous composons honnêtement. Et ça ne doit jamais changer. Si on écrit des chansons vraies, les gens peuvent s’identifier à elles, surtout lors des concerts. Ça doit nous toucher si on veut que ça touche nos fans. Le thème de ce disque est notre connexion avec nous-mêmes, nos influences et notre propre talent. Si nous restons fidèles à nous-mêmes et à ce que nous ressentons, nous espérons que tout le monde trouvera quelque chose dans notre musique ». (DP, 2019)

Sam : « Josh écrit les textes mais il a eu l’occasion de faire intervenir d’autres personnes et c’est extraordinaire. Nous avons travaillé tous ensemble avec des gens formidables. Tout ce que les autres personnes apportent nous aide à construire nos prochaines compositions, et on l’appliquera dans le futur de façon personnelle au moment voulu, avec nos propres règles, et dans n’importe quel endroit où nous nous trouverons. En effet, le fait d’être ensemble dans un même environnement avec des producteurs et des personnes qui mettent leurs idées en commun et qui connaissent l’industrie musicale, nous apporte beaucoup. Pour The Faim tout est allé très vite et nous avons dû apprendre 2 fois plus rapidement. On nous reconnait de chanson en chanson et en live on peut sentir notre progression sur chaque morceau. Toutes les chansons sont très personnelles et parlent de faits réels. Elles montrent l’évolution depuis que tout a commencé pour le groupe. »
Stephen : « Et si on pouvait reprendre l’album depuis le début on réarrangerait les chansons de la première à la dernière. La progression se verrait d’elle-même. J’aimerais le faire. »
Sam : « C’est une idée très intéressante. » (rockmetalmag.com)

Josh : « Quand nous avons écrit la chanson ‘’State of mind’’, on était tous les quatre dans une salle. La première chose que j’ai dite aux gars c’est « Ok, on se met à poil. Enlevez vos fringues ! » Bon, c’était carrément bizarre (rires) mais c’était plus pour secouer nos habitudes, pour chambouler notre routine. Stephen m’a suivi mais on a très vite remis nos fringues. J’ai l’impression que parfois inconsciemment, on s’enferme dans une sorte de boîte. Plus spécialement quand on doit créer. Tu dois trouver quel sera le prochain truc qui se démarquera, tu cherches à explorer le spectre musical. Et Stephen, a commencé à jouer un nouvel accord qu’il n’avait jamais fait et c’est en fait le premier accord qu’on entend au début de la chanson. C’est ma préférée non seulement car c’est une chanson puissante mais aussi car le souvenir qui s’y rattache est aussi très fort. Ça a réellement été une expérience spéciale. En écrivant les paroles de cette chanson, j’ai vraiment pu m’ouvrir et prouver qu’être vulnérable est tout à fait acceptable. Je suis assez fier de la façon dont je dis les choses dans cette chanson. J’ai l’impression que tout le monde peut voir ça à sa façon. » (above-thenoise.com)

Sam : « L’esprit de Josh est une énigme. C’est un gars très intelligent et parfois il peut être difficile de comprendre certaines paroles. En fin de compte, les chansons signifient quelque chose et il suffit de creuser plus profondément. » (rockurlife.net, 2019)

Concert le 30 mai à Margny-lès-Compiègne

BIOGRAPHIE

Line up
Josh Raven (chant)
Sam Tye (guitare)
Stephen Beerkens (basse, claviers)
Linden Marrisen (batterie)

2014

Josh Raven, Michael Bono, Sean Tighe et Stephen Beerkens forment The Faim alors qu’ils sont encore au lycée à Perth, expérimentant leurs talents au sein de leurs cours de musique. (lamaroquinerie.fr)

Stephen : « A cette époque-là ‘’The Faim’’ était vraiment le mot qui nous correspondait le mieux. Nous avions faim de succès, faim d’aller de l’avant et faim de donner le meilleur. Ce qui est essentiel dans un groupe. Il faut que tu aies une force mentale qui te pousse dans la bonne direction pour que le groupe se développe de la meilleure façon. Cette faim c’est notre impulsion de tous les jours. » (rockmetalmag.com)

Stephen : « On prononce à l’anglaise ‘’Faim’’. Tous les gens qui nous entourent nous ont dit que c’était bien trouvé et le nom a été adopté tout de suite. Ce nom correspond bien à l’image du groupe qui donne le maximum pour suivre sa passion et qui a faim de tout pour réussir. » (rockmetalmag.com)

Le groupe passe plusieurs années à se bâtir une fanbase sur Perth, en distribuant notamment des prospectus et des posters devant Perth Arena, et en enregistrant des reprises longues de trente secondes de leurs morceaux favoris avant de les mettre en ligne. Cette motivation est importante dans la petite scène musicale isolée du coin, et le quatuor est prêt à tout sacrifier pour concrétiser son rêve. (DP, 2019)

2016

Le groupe attire l’attention du producteur John Feldmann. The Faim remarque un message de Feldmann sur Instagram pour trouver des groupes indépendants ayant déjà tourné. Sans aucune expérience, le quatuor répond quand même à l’annonce. Le producteur leur écrit quelques semaines plus tard, et la machine s’emballe instantanément. (DP, 2019)

2018

Ils sortent leur premier single « Saints of the Sinners », coécrit par Pete Wentz de Fall Out Boy. (rocksound.tv)

Josh : « C’était une expérience incroyable. Bien entendu, j’étais déjà un grand fan de Fall Out Boy. Je mettais les membres du groupe sur un piédestal. C’était donc très excitant de rencontrer Pete en chair et en os, et cela m’a fait relativiser sur la célébrité. C’est un homme passionné par ce qu’il entreprend, et par la musique. Il m’a enseigné une leçon de vie qui m’a marqué, à savoir qu’il n’y a pas de place pour la médiocrité dans l’industrie musicale. Depuis, ses paroles ont vraiment résonné en moi. Pete m’a ouvert les yeux, et fait comprendre qu’il fallait que je travaille encore plus dur pour y arriver. » (amongtheliving.fr)
The Faim sort son premier EP, « Summer Is A Curse ». (nrj.fr)

Écrite avec Irvin, « Summer Is a Curse », la chanson-titre, est un hymne à la poursuite de ses rêves même s’il faut tout sacrifier. Le morceau est un tube instantané avec plus de 15 millions de streams à travers le monde à ce jour. (DP, 2019)

Au cours de l’été, Michael Bono annonce son intention d’arrêter l’aventure The Faim. Quelques mois plus tard, c’est au tour de Sean Tighe de quitter le groupe pour se consacrer à des projets plus personnels. Les deux membres d’origine du groupe sont remplacés par Sam Tye et Linden Marrisen. (nrj.fr)

Sam : « Je connais Josh depuis l’enfance, on jouait au cricket ensemble. Et avec Stephen nous nous sommes rencontrés au lycée grâce à Josh. Ils venaient chez moi et on faisait des jams dans la remise au fond du jardin ». (rockmetalmag.com)


MUSIQUE

Influences et goûts musicaux

Josh : « J’adore des choses très variées, allant du RnB à Frank Sinatra, de Slipknot à Metallica en passant par Slayer et les Red Hot Chili Peppers. Au cœur de ce spectre massif d’identités musicales, je pense qu’il est essentiel de trouver un style qui nous ressemble véritablement. Il faut bâtir son propre style, unique ! C’est de cette façon-là que l’on parvient à se démarquer. » (amongtheliving.fr)

Josh : « Le plus gros groupe que j’écoute actuellement est Nothing But Thieves. J’aime aussi pas mal Slipknot, surtout avec leur nouvel album que je trouve vraiment excellent. Sinon mon plaisir coupable : j’aime vraiment écouter Justin Timberlake. (rires) » (among-thenoise.com)

Stephen : « Nothing But Thieves a été un groupe que j’ai beaucoup écouté, sinon, rien de plus que ce que j’ai l’habitude d’écouter et que j’adore. Les deux albums sont vraiment différents et j’admire ça. Vous pouvez écouter n’importe quelle chanson de ces deux albums, elles racontent des histoires différentes. Je pense que raconter une histoire dans une chanson est important, car je considère que la musique est un voyage, donc qu’une chanson devrait être un voyage aussi. Si vous êtes au même endroit au début et à la fin de la chanson, c’est que vous n’êtes pas entré dedans. C’est ce qu’ils font et ça à une grande influence sur moi, non pas que les chansons sonnent forcément de cette façon, mais rien que le fait de voir ce qu’ils font, leur façon d’utiliser les riffs, les mélodies, les paroles ! D’autant que la voix est là et est incroyable. » (chairyoursound.com)

Ecriture/composition

Qu’est-ce qui t’influences le plus en ce qui concerne les thématiques abordées par The Faim ?
Josh : « Même si la musique m’inspire énormément, je suis aussi influencé par d’autres choses dans mon écriture. Il peut s’agir d’une interaction que j’ai vécue avec quelqu’un, d’une pièce de théâtre ou d’un livre. Je suis un grand lecteur, et un grand fan de littérature. Mon livre préféré est Frankenstein de Mary Shelley. J’adore la poésie aussi. Dans mon temps libre, j’en profite pour écrire des nouvelles et des scénarios. J’ai besoin de m’exprimer à travers les mots et la musique. » (amongtheliving.fr)

PERSONNEL

Vous avez l’air proches les uns des autres dans The Faim.
Sam : « Il peut être extrêmement difficile d’être sur la route et loin de ses proches et de sa famille pendant plusieurs mois. Nous sommes tous de bons amis et cela aide beaucoup. Je connais Josh depuis que j’ai treize ans, on a joué au cricket ensemble. J’ai rencontré Stephen grâce à Josh et j’ai travaillé au même endroit que Linden. Nos familles nous ont tous fait garder les pieds sur terre. C’est important que nous soyons amis parce que c’est dur : être loin, être sous pression constante, ne pas dormir, jouer plusieurs concerts en une semaine. Le fait que nous nous comprenions tous est important. » (rockurlife.net, 2019)

DISCOGRAPHIE

2019 : State of Mind

Retrouvez The Faim :