TESSAE

Ses grandes dates

2001 : Naissance à Marseille

2017 : Quitte l’école après avoir été victime de harcèlement scolaire

2019 : Explose sur Tik Tok avec son morceau « Bling »

2020 : Publie 2 EP « Printemps » & « Eté »

2021 : Publie sa 1er mixtape « Saisons » & son 1er livre « Frôler les murs »

Actualité

Son premier album « Sérendipité » sortira le 13 mai.

Comment une mention, en apparence banale, inscrite discrètement sur l’un des pulls que portait le réalisateur Prinzly (Damso, Hamza…) peut se retrouver intimement lié à la naissance de l’album de Tessae ? C’est en tout cas cette inscription qui a validé le nom de ce nouvel opus. Un hasard qui est venu confirmer l’intuition de la jeune femme. « J’étais totalement dans ma bulle et le mot anglais ‘’serendipity’’ m’est apparu. Je l’avais noté cinq ans auparavant dans un carnet car je le trouvais très joli, et j’en ai fait part à mon équipe qui a approuvé. En se penchant sur la définition, nous avons découvert que le sérendipité était l’art de faire une découverte par hasard. »

« Quand j’ai écrit l’album, j’étais très à vif sur les thématiques qu’il renferme. Et aujourd’hui, grâce à l’écriture, je ne m’en sens plus prisonnière. »

Depuis la sortie de sa première mixtape « Saisons » et son livre coup de poing « Frôler les murs », son évolution musicale est palpable, son envie de se détacher d’une image trop enfantine – certainement liée au phénomène qu’a provoqué son titre « Bling » sur Tik Tok – l’est d’autant plus. Et elle l’avoue elle-même, elle a eu le déclic. Déclic qu’elle attribue au processus d’écriture douloureux de cet album. « C’est comme si après ‘’Saisons’’, il y avait une cassure. Petit à petit, j’ai détruit la vision trop innocente que je portais sur le monde. Et donc sur ma musique. »

Au fur et à mesure, ce tout premier album a fini par devenir son exutoire. Comme si l’heure était venue pour elle de s’accepter « sans rancune ». « Je me pose souvent la question. J’essaie de plus en plus de me dire que ce n’est pas si grave, que si j’ai agi de la sorte c’est parce que j’étais blessé ou que je n’étais pas assez mature. J’essaie juste d’être une mère pour moi, de m’aider à aller mieux. » Car n’allez pas voir dans « Sans rancune », extrait de ce premier album, une déclaration aux autres. C’est à elle-même que Tessae s’adresse. Comme pour trouver un équilibre.

Il aura donc suffi d’un simple sweat-shirt pour valider le thème entier de l’album. Le vêtement de Prinzly devenant tout un symbole. Voire même un signe. Car il était bleu : la couleur principale de son disque. Bleu pour la mélancolie, bleu pour la déprime et la solitude, bleu pour la douceur et l’apaisement aussi. Bleu pour la dualité donc. C’est d’ailleurs ce que raconte le titre « Entêté.e ». Tessae est rongée, mais elle tente de se sortir de cette machine infernale. Elle veut se « laisser tranquille ». « Sérendipité » renfermant alors des titre très sombres (« Bleu », « Jamais elle », « Jamais peut-être », « A la mer »…) et d’autres plus lumineux comme « Tout va bien », « Qu’il en soit ainsi », « B/f.n » et, bien sûr, « Sans rancune ». Bleu pour la mer aussi. « Pour moi, mes pensées ressemblent à la mer. Parfois je m’y noie, parfois elles m’apaisent. Ma tête c’est l’océan : il y a des jours où elle prend soin de moi, et d’autres où elle me sabote. »

Son projet a beaucoup changé. Au revoir pop urbaine, place à la pop alternative.

« En écrivant cet album, je me suis rendu compte que j’avais un réel problème avec le temps, que j’étais bloquée dans le passé et trop tournée vers le futur, mais que finalement je n’étais pas assez dans le présent. Grâce à lui j’ai réussi à m’attacher à l’instant, et finalement, à me découvrir. » Un message que Tessae entend faire passer à sa génération, la Gen Z. Car en se livrant totalement, elle parle surtout des autres et de leurs problématiques, avec l’envie irrépressible que chacun puisse s’identifier à sa manière.

Tessae totalise 20 millions de streams et 10 millions de vues sur Youtube.

Prochains concerts
25/05/22 à MELUN (+ HATIK)
30/05/22 à LA MAROQUINERIE PARIS
05/06/22 à ST LAURENT DE CUVES
02/07/22 à DIJON
09/07/22. FESTIVAL BERLIOZ LA COTE ST ANDRE
18/11/22 à CHAUVIGNY
30/11/22 à VENISSIEUX

BIOGRAPHIE

2001

Tessae est née en 2001 à Marseille. (hachette.fr)

« J’ai pris des cours de chant vers 9-10 ans. Il y avait toujours de la musique autour de moi : mes parents chantaient, on faisait souvent des soirées karaoké. Et le piano, c’est un cousin qui a commencé à m’apprendre. J’ai lâché les cours parce que le solfège, je n’accrochais pas, donc j’ai appris seule de mon côté. » (lemondedesados.fr)

A l’école, elle est harcelée par ses camarades. « Dès la primaire j’ai baigné dans une ambiance malsaine amicalement parlant, je m’entourais de personnes qui n’étaient pas bonnes pour moi, juste pour éviter d’être seule. Je n’arrivais pas à faire la différence entre les personnes qui restaient avec moi parce qu’ils ou elles m’aimaient bien et celles qui restaient avec moi juste par pitié et pour s’amuser de mon mal-être. J’ai eu droit à des actes qu’on peut qualifier comme étant du harcèlement, comme le fait de m’enfermer dans les toilettes et de m’espionner en groupe, comme le fait de me jeter au sol et me donner des coups pour s’amuser, en sachant que je ne riposterai pas. Comme ces commentaires sur mon physique à répétition, qui font que finalement je me suis construit une image négative de moi-même, et que j’ai faussé la façon dont les autres devaient agir avec moi. » (liberation.fr)

Au collège, sa mère tombe malade du cancer. Tessa ne prend pas soin d'elle, ne se maquille pas, adopte un « look de garçon »… Bref, n'est « pas à la mode ». Alors ses copines la critiquent sur son physique. « Au collège les remarques sur le physique ont empiré. J'étais celle qui ne portait pas de marques, celle qui ne se maquillait et ne se coiffait pas. Celle qui ne s'épilait pas et donc, qui s'attirait les foudres des personnes « hypes » du collège. C'étaient les « hypes », les « populaires » de l'école mais il y avait aussi des personnes lambda avec qui je m'étais liée d'amitié. Leurs motivations ? J'en avais honnêtement aucune idée, probablement l'ennui et l'amusement d'avoir du pouvoir sur quelqu'un quand on est jeune. Mentalement j'étais toujours très gamine et rêveuse et ça plaisait pas vraiment. Alors certains élèves s'amusaient à faire des remarques comme quoi eux gardaient les pieds sur terre, eux pensaient normalement à l'inverse de moi. » (liberation.fr)

2015

En 3ème, un groupe de filles crée des comptes Twitter où elles l'invitent « à se suicider ». « Des filles venaient en groupe sous mes posts pour m’insulter. Ces gens étaient de simples rencontres sur Twitter, pas du tout des gens que je connaissais des cours.» (liberation.fr)

2016

Au lycée, son mal-être empire, elle développe une phobie sociale et scolaire.« Arrivée au lycée, j’avais pour le coup une très mauvaise image de moi, que ce soit mentale ou physique Et comme je l’imaginais et l’appréhendais depuis deux mois, la phobie scolaire a refait surface mais de manière plus intense. Le lycée, je pense que ça à été la période où j’ai réalisé comment j’avais été traitée les années précédentes et à la place de me tirer vers le haut, je me suis tirée vers le bas. À ce moment-là, la musique a été très importante dans ma vie. j’ai commencé mes compositions en mode sérieux, je cherchais des idées de projets à sortir sur les plateformes etc...Dans mon lycée il y avait deux ateliers musique auxquels j'étais inscrite. Chaque semestre on faisait un petit concert devant les élèves et les professeurs du lycée. Pour moi c'était du coup, de plus en plus compliqué d'assister à même pas 20 minutes de cours mais monter sur scène me demandait aucun effort. Certains professeurs et le proviseur ont commencé à se poser des questions, pour finalement penser que tout ça avait été du cinéma. Les profs ne me croyaient pas et pourtant j'étais harcelée. Mon proviseur était tombé sur mon compte Instagram où je postais mes covers et il était même allé jusqu'à faire une réflexion à ma mère en disant que je n'avais pas l'air si triste et mal quand je postais des covers sur les réseaux. » (liberation.fr)

2017

À 16 ans, elle finit par se déscolariser. « J’ai décidé de passer mon bac de français en candidat libre avec le CNED pour finalement arrêter un mois avant le bac. » (liberation.fr)

Elle décide de se consacrer à la musique et à l’écriture. « Après avoir rencontré Rilès et son manager j’ai eu une sorte de déclic pour me lancer vraiment. » (cimer.media)

2019

En 2019, Booba lance un concours sur les réseaux sociaux et propose à l’interprète de la meilleure reprise de son titre « Arc-en-Ciel » de l’accompagner sur scène lors du festival We Love Green en mai de la même année. Tessae décroche le ticket d’or. (20minutes.fr)

« Le moment où j’ai appris que j’avais gagné, c’était crises de panique sur crises de panique. Mais j’ai tellement stressé avant que le jour même, plus rien ! Chanter devant 40.000 personnes c’est ouf, et avec Booba en plus ! Il est super cool, il était vachement à l’écoute. » (20minutes.fr)

Elle sort son premier single « La Luna ». « Ça parle du fait de devoir jouer un rôle par en société, de se retrouver seule dans sa chambre le soir, puis enfin tomber le masque. C’est assez sombre mais tout de même empreint d’un certain optimisme. » (cimer.media)

Une influenceuse, Lenna Vivas, invite ses followers à reproduire une chorégraphie sur « Bling », le nouveau single de Tessae. Le « bling challenge » génère plus d’un million de vues, et sur YouTube, le clip du titre cumule plus de 5,3 millions vues. (20minutes.fr)

« Mes paroles dans Bling sont ma réponse à mes harceleurs. C'est ma thérapie d'écrire des chansons. » (leparisien.fr)

Dans « Bling », elle dit « J'suis le bad guy genre Billie ». « Avec ma musique, je m'inspire un peu de Damso ou d'Orelsan mais mes vraies inspis, ce sont les artistes que j'écoutais quand j'étais au collège/lycée, comme Aurora et Billie Eilish donc. Ce que j'aime avec Billie Eilish, c'est qu'elle ait réussit à casser les codes. Mais aussi à devenir une superstar et une vraie artiste en revendiquant un look totalement décalé. Elle a su imposer un style de musique trop sous-coté et proposer des sons différents avec des thématiques vraiment fortes. Puis elle prend souvent parti sur ses réseaux. Le message qu'elle transmet à son public me touche aussi – ce besoin d'être elle-même et de l'assumer. » (terrafemina.com)

2020

Elle sort son premier EP « Printemps » où elle raconte ses souffrances. « Pour le moment c’est ce que j’ai pu vivre dans mes années collège/lycée, des choses que je ressens, ça parle de harcèlement, de confiance en soi, de peur de l’échec, d’anxiété… Mais j’essaye toujours de garder une petite touche d’espoir dans les textes parce que le but est quand même de faire passer un message positif. J’ai eu une période compliquée mais je m’en sors quand même ». (20minutes.fr)

Sur ton titre "Purple Rain", tu dis : "La petite fait pas du rap, elle fait juste des lalala". C'est une expérience perso ?
« Pas directement comme ça mais on me sort souvent que ce n'est pas du rap ce que je fais. Mais je ne pense même pas en faire ! C'est peut-être un mix des deux, de la pop et du rap. Mais bon, ça change, on voit de plus en plus de femmes dans le rap... On avance ! » (chartsinfrance.net)

Dans le titre « La Flemme », elle parle de son manque de confiance en elle. « Tu te mets la pression sur un truc parce que tu galères à le faire, et tu rentres dans un cercle vicieux. Tu stresses tellement que tu n’as pas envie de le faire, mais du coup tu t’en veux de ne pas le faire. C’est ce truc-là. Une peur de l’échec, ou de la réussite… » (bfmtv.com)

Quelques mois plus tard, elle publie son 2ème EP « Eté » qui contient notamment un morceau intitulé « Salope » où elle parle du harcèlement de rue que subissent de nombreuses femmes. « Je l'avais écrit à une période- même si ça n'a pas vraiment changé- où je lisais plein de témoignages de filles harcelées sur les réseaux. Dès que je me connectais, je tombais sur une histoire de harcèlement de rue. Des photos, des vidéos, des publications…Et un jour, ma propre soeur est revenue à la maison en disant : "Je rentre de la gare, un mec m'a craché dessus et m'a traité de 'salope'". Alors j'en ai eu marre de tout ça en fait. Donc si je peux en parler à mon public, je le fais. J'ai d'ailleurs reçu beaucoup de retours positifs après la sortie du morceau. De meufs, mais aussi de mecs, qui me disaient que c'était bien d'avoir parlé de ça. Même si bon j'ai aussi quelques messages machos bien sûr...C'est normal : Salope, c'est un titre qui surprend, on ne s'attend pas forcément à ça quand on le lance. Tout de suite, il t'interpelle. C'est volontaire. Car se prendre un "Salope" dans la rue, ça brusque, ça fait mal aussi. Je voulais que les gens qui ne savent pas ce que ça fait ressentent ça. » (terrafemina.com)

« On m'a dit que Salope était un son féministe d'ailleurs et je l'assume totalement. Je suis une femme, alors oui je suis féministe. C'est normal quand tu es une femme de vouloir être respectée, de refuser de te prendre des remarques car tu es une femme, de désirer l'égalité entre les sexes. Et de défendre la sororité aussi, d'être de tout coeur avec les victimes de violences. "Féminisme" peut encore être perçu comme un mot négatif, qui effraie, alors que pas du tout, ce n'est pas la fin du monde non plus (rires). On a de la chance de voir des nouvelles générations plus ouvertes à ce sujet. » (terrafemina.com)

Pendant le confinement, elle lance sur le projet « Ad vitam » où les internautes lui proposent un souvenir qu’elle met en musique. « Je reçois souvent des messages où les gens me disent qu’ils se reconnaissent dans mes textes et ça me touche beaucoup. Je me disais que ce serait bien de pouvoir encore plus aider les gens et leur donner une voix en chantant une partie de leur vie ». (20minutes.fr)

Elle peut aborder des sujets légers, mais aussi des thématiques douloureuses comme l’homophobie, le mal-être, le harcèlement… « C’est vrai qu’à des moments on se prend toute l’histoire d’une personne d’un coup et ça peut être lourd à lire, mais le fait de pouvoir faire ça et leur parler, je pense que ça aide. Même si je n’ai pas forcément de conseils à donner, je les écoute et ils peuvent se sentir plus légers après. J’essaye de mettre un peu de positif dans leurs souvenirs négatifs. » (20minutes.fr)

2021

Elle sort sa première mixtape « Saisons ».

Elle publie un livre « Frôler les murs », où elle raconte l’enfer du harcèlement scolaire. Un récit destiné à aider ceux qui subissent le même sort. Elle invite les adultes à écouter leurs enfants et à prendre au sérieux les signes de malaise. (telerama.fr)

« L’intention derrière ce livre était de décomplexer la prise de parole autour de la santé mentale. Je veux montrer que prendre la parole pour soi n’est finalement pas un acte égoïste, surtout si c’est pour parler de sujets qui ne sont pas bien compris dans leur entièreté. Quand j’ai vécu ma phobie scolaire, ce trouble était encore trop méconnu pour que je sois prise au sérieux par la plupart des adultes et même par les autres adolescents. Avec ce livre, je veux montrer que cette phobie est très handicapante au quotidien, qu’elle ne vient pas de nulle part et que c’est un combat à mener contre soi-même et non pas un caprice ou juste « la flemme de se lever le matin ». (lecteurs.com)

Malgré la colère ou la frustration que vous exprimez avec énormément de franchise, il y a des moments lumineux, des touches d’humour, mais surtout on ressort de cette lecture avec un vrai sentiment d’espoir. D’où vient cette détermination, cette force qui vous a permis de dépasser votre souffrance ?
« Depuis quelques années maintenant, je crois au « penser positif attire le positif » même les jours où j’ai l’impression d’être prise au piège. J’essaie de me dire un maximum que demain est un autre jour et que je suis libre de me soigner et d’aller mieux chaque jour. Toutes ces maladies invisibles sont souvent associées à une vision très pessimiste du futur, on se dit qu’on sera toujours bloqué avec nos troubles et qu’on devra se subir soi-même toute la vie. En partageant cette histoire je voulais montrer que c’était possible d’apprendre à vivre avec quelques troubles et de reprendre le contrôle de sa tête et de son corps. Evidemment, je ne parle pas de tous troubles confondus, je parle de ceux que j’ai vécus et que j’ai encore aujourd’hui, malheureusement je ne peux affirmer quoi que ce soit pour d’autres pathologies étant donné que je ne les ai jamais vécues moi-même. L’espoir est quelque chose d’extrêmement important quand on lutte contre ses propres maux et si à travers un livre qui partage mon histoire, je peux en redonner à ceux qui se sentent coincés, alors j’ai réussi ce qui est pour moi le but principal. » (lecteurs.com)

Pour faire écho à la sortie du livre, elle a sorti sur les plateformes une playlist dans laquelle figure quelques-uns de ses titres comme « Quelqu’un d’autre », « Bling », « La flemme », « Ad Vitam »… et aussi « I don’t wanna be you anymore » de Billie Eilish, « Heal » de Tom Odell et « Trees » de Twenty One Pilot.

MUSIQUE

Style musical

« Je ne me considère pas comme étant une rappeuse ou comme faisant du rap. Je fais vraiment ce qui me vient sur le moment. Cela peut être considéré comme étant du rap, de la pop, de la variété. Je laisse le libre choix aux auditeurs de me ranger où ils veulent même si je préférerais ne pas l'être et juste faire de la musique peu importe le style. » (liberation.fr)

Influences et goûts musicaux

Quels artistes t’ont inspiré ?
« Rilès que j’ai découvert quand j’avais 15 ans, Twenty One pilots, Aurora, Billie Eillish, Orel, Booba… » (cimer.media)

« J’ai eu beaucoup d’influences rap comme Booba, Damso, Orelsan, Rilès...etc... Booba et Damso m’ont beaucoup influencé par leurs flows, leurs textes, les ambiances dans leurs sons. Booba m’a apporté sa confiance et cette envie de tout casser dans la musique. » (liberation.fr)

« La comparaison avec Billie Eilish ne me dérange pas tant qu’on ne me dit pas que je suis une copie. Je ne me considère pas du tout comme étant la "Billie Eilish française", j’essaye juste d’aider les personnes comme elle a pu le faire, et amener un univers différent. Pour moi c’est l’artiste qui a apporté une touche bizarre dans la musique pop, et qu’on me compare à une artiste qui a pu changé un mood, un style, ça me flatte » (20minutes.fr)

« Billie Eilish assume son indépendance et aborde sans fard la dépression. Avant, j'avais honte de mon mal-être. J'ai compris que je n'avais pas de raison de l'être. Et désormais, plus je me trouve bizarre, plus je me kiffe ». (leparisien.fr)

Ecriture/composition

« J’écris mes textes d’une traite. Si ça ne sort pas d’un coup, je sais que je ne vais pas pouvoir revenir dessus, même si je me dis que je vais le faire dès le lendemain.» (lemondedesados.fr)

Tu fais partie d'une nouvelle génération d'artistes qui parlent ouvertement de leurs failles, de leur anxiété. C'est important ?
« Je trouve oui. Quand tu vois des artistes clean, sans aucune faille, maintenant ça fait fake parce que tout le monde a des problèmes dans la vie. Quand tu vois que des artistes sont des porte-paroles ou des exemples pour des générations, c'est cool de voir qu'on est de plus en plus à exposer nos soucis, à être fiers de nos différences. En France, Sally parle de sa bipolarité, Pomme chante son anxiété. Ça montre que les personnes qui font de l'art et qui arrivent à en vivre, ce ne sont pas des personnes qui ont zéro souci et une vie parfaite. » (chartsinfrance.net)

DISCOGRAPHIE

2022 : Sérendipité

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