TERRENOIRE

Ses grandes dates

2017 : Raphaël et Théo Herrerias créent le duo Terrenoire.

2018 : Ils sortent leur premier EP éponyme.

Actualité

En 2020, ils ont sorti leur premier album « Les Forces contraires », sur leur propre label Black Paradisio. Il sera réédité le 4 février 2022 avec notamment un nouveau titre, « L’Infini ».

Conçu en septembre 2019, dans la cave que les deux frères ont transformé en studio-laboratoire dans le XVIIe arrondissement de Paris, ce disque a été profondément marqué par la disparition du père de Raphaël et Théo en 2018. Depuis l’apparition de sa maladie en 2017, cette figure tutélaire plane sur Terrenoire. Son décès est directement évoqué sans fausse pudeur, mais avec une grande justesse, sur le pourtant lumineux « Derrière le soleil », chanson centrale de l’album au propre comme au figuré. Cette thématique très particulière, surtout pour un premier long format, dépourvue d’un nombrilisme morbide, est au contraire nourrie par une grande question : comment retrouver l’énergie de la vie après un tel événement ? Ils tentent d’en esquisser une réponse dès les premiers mots de la première chanson, « Le temps de revenir à la vie » (« Donne-moi le temps, un peu de temps, le temps de revenir à la vie, recoller les morceaux que j’ai perdu, là-bas, que la beauté me revienne à la vue »). (DP, 2021)

« On l'a perdu au moment où on commençait cet album. Il a fallu trouver ensemble les ressources pour nous régénérer et gravir cette immense montagne. D'où la sincérité absolue des chansons, à l'os, à la vie à la mort. » (leparisien.fr)

« On a vraiment construit le disque comme une sorte de temple autour de notre père et de sa mémoire. On voulait sceller quelque chose. » (20minutes.fr)

« L'album a été créé à partir de cette épreuve, sur ce traumatisme, tout en a découlé. Un soir de novembre, deux mois après sa mort, on s'est mis à structurer une pensée musicale pour l'honorer. » (francetvinfo.fr)

« Les gens pleurent beaucoup en écoutant « Derrière le soleil ». Elle parle de notre part intime, de notre chair, mais si le public pleure aussi, ça veut dire que ça parle d’autre chose. La mort forme des espaces de communion qui sont comme des cadeaux. En ce moment, pouvoir pleurer la mort, la mettre au centre de la discussion, s’en approcher, ça a son importance. » (20minutes.fr)

Dans leur album, ils parlent d’amour et de sexe (Margot dansait sur moi, baise moi), de mort (Derrière le soleil, ça va aller), d’espoir et de fatalité (la fin du monde et dis-moi comment faire), mais aussi de leur ville chérie Saint-Etienne (Jusqu’à mon dernier souffle), autre repère fondamental de Terrenoire (qui doit son nom à un quartier de mineurs de la ville). (generalpop.com)

« Saint-Etienne, c’est une obsession. On est amoureux de notre ville. Elle est notre territoire poétique et réel.» (sacem.fr)

Vous venez de Saint-Etienne et avez pris comme patronyme le nom du quartier dont vous êtes originaires. Est-ce important d’avoir toujours ses origines en tête pour avancer sereinement ?
Raphaël : « Oui c’est un symbole qui dit beaucoup. Terrenoire c’est un lieu simple. On était heureux de pouvoir faire avancer ce lieu simple avec notre parcours musical. C’est marrant, c’est comme faire avancer son enfance avec soi. Cela permet aussi de contextualiser notre musique et de montrer qu’on vient d’un quartier comme tout le monde, ni élitiste ni hype. On aimerait que la musique qu’on fait s’adresse à tous. On vient d’un coin simple et on ne veut pas renier cette simplicité. »

Cette volonté est commune à toute la scène stéphanoise notamment à Fils Cara, Zed Yun Pavarotti ou La Belle Vie dont vous êtes un peu “les mentors”. Ressentez-vous la même chose ?
Raphaël : « Je ne sais pas si on est les mentors, moi je suis juste l’aîné. (rires) Ce qui est sûr c’est qu’on est hyper admiratifs de tous ces projets. C’est vrai qu’il y a une conscience de classe commune à nous tous. Et pour une ville comme St Etienne, ce n’est pas un hasard. La ville a été très prolétaire et ça reste dans l’ADN. Il suffit d’entendre Bernard Lavilliers qui parle d’usine en permanence dans ses textes. C’est son mantra ! “On vient pas d’un pays mais on vient d’une ville” dit-il dans sa chanson « Saint-Etienne ». Cela aide à comprendre la culture stéphanoise. » (lecargo.org)

« On est copains avec Fils Cara – Marc. Et Zed Yun, c’est un stéphanois, donc un artiste qu’on connaît bien aussi. On a de l’admiration pour ces deux projets, pour leur singularité, leur écriture. Ce sont des gars droits dans leurs bottes, qui font de la bonne musique. On est assez fiers d’être rattachés à cette école stéphanoise. » (artymag.com)

Intermarché a choisi « Jusqu'à mon dernier souffle » pour son spot promo de Noël en hommage aux soignants. (20minutes.fr)

Ils interprètent « La fin du Monde », en duo avec Barbara Pravi.
Raphaël : « Nous nous sommes rencontrés il y a presque trois ans pendant une résidence d’écriture. Nous avions les mêmes éditeurs. Quand j’ai fait écouter La fin du monde à Barbara, je lui ai proposé de poser des voix sur certaines parties. C’était très beau. La collaboration s’est faite de cette manière, en vingt minutes. Elle est revenue en studio poser les voix et nous avons enregistré. »

En juin 2021, ils ont réenregistré leur titre « Ça va aller » en duo avec Pomme. « Depuis que nous nous sommes rencontrés, il y a plusieurs années maintenant, dans une minuscule salle de concert, il s’est créé un lien assez spécial. On ne sait pas trop dire pourquoi, mais ça a tout de suite été presque familial. Comme si on était des cousins d’une autre dimension. Cette femme est une des personnes les plus brillantes, ancrées, puissantes, sensibles que nous avons eu la chance de croiser un jour sur notre route. La pudeur nous arrête ici. On devait chanter cette chanson ensemble pendant un des Olympia de Pomme, cet automne, l’année en a voulu autrement. On a forcé le destin, on est allé l’enregistrer dans notre studio. On espère que cette chanson vous fera du bien, comme elle nous a fait du bien à nous, qu’elle sera comme un soleil en forme de battement d’air. » (Facebook officiel)

« Les influences, les vraies, ça reste tout ce que tu as ingéré à un âge clé. Entre 7 et 20 ans, on dirait. Avec ou sans ton consentement, d’ailleurs… Pour nous, les artistes qui tournaient entre les chambres des frères, ça a été Prince, Bashung, Nougaro, NTM, Doc Gynéco, Radiohead, Flying Lotus, Oxmo Puccino, La Rumeur... Ce sont des chansons très intimes, en français, sur des productions qui tendent vers la musique électronique, la trap, la musique de film. Tout ce qui nous inspire peut se retrouver dans nos chansons : nous sommes des monstres, nous avalons tout ce qui passe devant nous. C’est un album assez monumental et exigeant. Notre travail est de créer des climats autour des textes, pour que tout se présente comme un film, avec ses propres décors et ses silhouettes en arrière-plan. On se fout de savoir si on fait du rap, de la pop, de la chanson. On veut que ce soit unique. » (konbini.com)

Sur la pochette du disque (un tableau signé Leny Guetta), on découvre leurs portraits peints en clair-obscur avec des visages allongés comme ceux de Modigliani et des traits communs à la peinture métaphysique de Chirico. A contre-courant des pochettes fluo instagrammables, Terrenoire choisit donc ici, « une certaine forme de radicalité, sinon tout s’effondre dans la vie ». En déformant leurs visages, ils font le parallèle de notre rapport déformé au réel notamment par les réseaux sociaux. Ici pas question de se vendre pour du coeur ou du like, ils privilégient une oeuvre d’art pour « sanctuariser ce disque qui créer un temple autour de notre père, de notre fratrie. » (generalpop.com)

Ils ont mixé l’album avec Fab Dupont (qui a travaillé pour David Crosby, Shakira, Paul McCartney). « On voulait du son pour que ce premier album soit une vraie célébration. On l'a terminé juste avant le confinement, au bord du précipice. » (leparisien.fr)

Tournée :
27 NOV 2021 NÎMES

3 DEC 2021 CHELLES
10 DEC 2021 SAINT-NAZAIRE
16 DEC 2021 STRASBOURG
17 DEC 2021 REIMS

10 MAI 2022 PARIS LA CIGALE


BIOGRAPHIE

Raphaël, 31 ans et Théo Herrerias, 25 ans, ont grandi dans le quartier populaire de Terrenoire (d’où le nom évidemment), en banlieue de Saint-Étienne. Une terre noircie par le charbon qui a subi de plein fouet à la fin des années 1970 la fermeture des manufactures et des mines de charbon. « C'est une ville chargée d'histoires humaines, d'histoires d'immigration, comme nos ancêtres venus pour travailler à la mine, en sidérurgie, souffler le verre, ou à Manufrance. Notre père et tous ses frères, le côté espagnol de la famille, vivaient à côté de Geoffroy-Guichard (stade mythique des footballeurs de Saint-Etienne). D'ailleurs quand le foot était très haut, la ville se pétait la gueule. » (francetvinfo.fr)

Leurs parents sont professeurs d’anglais. (leparisien.fr)

Ils grandissent avec les trois références stéphanoises, Bernard Lavilliers, Mickey 3D et le groupe reggae Dub Inc. Mais aussi des goûts éclectiques : Alain Bashung, Magma, Radiohead, Frank Zappa, Prince, Toto… (leparisien.fr)

Adolescent, Raphaël commence à gratter sa guitare avec son oncle, Freddy Kroegher, musicien. Avec lui, il fait ses premiers pas sur scène.

Raphael : « La musique c’est familial. Notre oncle est musicien, il était pour moi, alors jeune ado, un mentor, un exemple à suivre. Il m’a appris la gratte électrique, la musique et l’exigence qui accompagne cette vie. Je partais avec lui le week-end jouer du rock’n’roll, je faisais la deuxième guitare, les chœurs pendant que mes potes faisaient leurs devoirs. J’avais une double vie, à 16 ans, c’était déjà trop tard, je savais ce que j’allais faire plus tard. » (lesinrocks.com)

Quant à Théo, il prend pour la première fois la lumière des projecteurs, à la Clef de Voûte, à Saint-Étienne. « J’avais 12 ans. C’était avec Les Duc de Terrenoire Block Party, un groupe qu’on avait improvisé avec des copains déguisés en pandas, ma cousine, mon oncle. » (leprogres.fr)

Théo : « C’est de voir notre oncle en concert quand nous étions tout jeunes qui nous a poussés à faire de la musique. C’était tonton rock, qui donnait sa vie sur scène à chaque fois. Se dire que c’était son métier était fascinant, et ça nous donnait très envie de faire pareil. »

« C'est l'exemple d'une personne proche de nous, et qui réussit à vivre de la musique, qui explique que nous nous sommes accrochés. C'est aussi ce qui nous a permis d'y croire peut-être plus que pour d'autres personnes. » (lessor42.fr)

2011

Etudiant en musicologie, Raphael participe à l’émission X Factor sur M6. « Se retrouver à la télé, c’est un épisode étrange et mystérieux à 19 piges. Je dois beaucoup à ce moment : j’ai appris à chanter en français et à définir ce que je voulais faire ou ne pas faire. Cela m’a permis de m’installer à Paris, aussi. » (20minutes.fr)

Quelques temps plus tard, il débarque à The Voice, côté coulisses. « J’étais une petite main, je travaillais dans la production musicale. » Il y fait répéter les candidats, dont une certaine Louane. (20minutes.fr)

2016

Théo rejoint Raphael à Paris. Les deux frères décident alors de monter le duo Terrenoire.

C'est compliqué de jouer avec son frère ?
Raphaël : « Non, c'est tellement évident pour nous, on a commencé très jeune avec notre oncle et notre cousine dans une cave improbable à Saint-Etienne. Il y a un lien gémellaire qui s'est fabriqué, malgré nos six ans d'écart. Et puis c'est précieux : on a les mêmes influences, on vit les mêmes épreuves, au même moment. Il y a quelque chose de supérieur dans les liens familiaux, c'est une fidélité suprême. » (nouvelobs.com)

Théo : « Pour moi, c'est juste une manière de cristalliser la fraternité. On nous demande souvent si on redoute de finir comme les frères Gallagher, mais je pense pas. On ne nous a pas élevés pour être véhéments envers les autres. Et puis, on ne vit pas ensemble non plus ! » (nouvelobs.com)

Raphaël : « On n’est pas trop dans la conflictualité avec Théo, on est plutôt de nature résiliente, on s’entend assez bien et on est plutôt confiant dans les décisions de l’autre, donc on se fait confiance et on ne passe pas notre vie à nous battre pour prendre des décisions. Ca nous fout la paix, on se fout la paix quoi ! » (phenixwebtv.com)

2018

Après la disparition de leur père, ils sortent leur premier EP éponyme. « Dans cet EP, dans les textes et dans les histoires, il y a toujours cette volonté de parler du réel, de situations réelles, comme un peu des scènes, des tableaux,... Ce qui est le cas du Cœur en latex, mais aussi de La nuit des parachutes, qui est l'histoire d'un mec qui prend trop de drogues, qui tombe dans la nuit, parce qu'il est jaloux de sa copine polyamoureuse. Il y a toujours un mélange qui est toujours auto-fictionnel, un peu comme un film, comme un scénario ou un roman. A un moment, on s'inspire d'une partie de nous-mêmes – en tout cas d'une partie de moi car c'est moi qui écris les textes – et d'histoires qui ne m'appartiennent pas. Je n'ai pas d'enfant et Le cœur en latex parle d'une situation familiale où un père ne s'occupe pas du sien. Pour moi, il s'agit plus de tableaux dans lesquels on peut investir des histoires à chaque fois, c'est un jeu qui est à la fois autobiographique et complètement fictionnel. Ça nous intéresse beaucoup de passer de tableaux en tableaux, de scènes en scènes, de lieux en lieux. D'essayer de parler du réel et de le poétiser. » (nouvelleaquitaine.eu)

Prix du Jury des Inrocks et Inouis du Printemps de Bourges, ils voient leur audience s’envoler à ces tremplins. Ce qui leur permet de faire plusieurs scènes et de jouer en première partie de Clara Luciani, Eddy de Pretto et Feu ! Chatterton. (phoenixwebtv.com)

2020

Ils écrivent une chanson pour Louane, « Désolée ». (20minutes.fr)

2021

Ils publient le premier épisode de leur émission de radio « Rien de Mieux que le Bruit » sur Grünt. « C’est notre hommage à la musique, à ses créateurs. Cette émission est un cabinet de curiosité. Chaque épisode est traversé par une idée, un thème. Cette idée agit comme un aimant pour les morceaux. Nous les disposons les uns à côté des autres. On raconte des histoires autour. Ça fait un anti-musée. Un beau bordel. » (Facebook officiel)


MUSIQUE

Le nom du groupe

« On n'a pas hésité une seconde sur le nom du groupe. Terrenoire, c'est le quartier de notre enfance, à l'écart du centre-ville de Saint-Étienne. Il y a quelque chose de lyrique et d'énigmatique autour de ce lieu pourtant réel et si commun » (loire.fr)

« Pour le côté mystique, terreau fertile, mais aussi comme garde-fou, pour ne jamais oublier d'où l'on vient. Nous serons à jamais des gamins de Terrenoire. » (leparisien.fr)

« C’est devenu un quartier excentré, avec un marché, une place et une autoroute qui passe au-dessus. C’est une manière de s’ancrer dans nos racines. Ce sont nos origines en tant que frangins, c’est la ville d’arrivée de nos arrière-grands-parents espagnols qui ont quitté l’Andalousie pour venir travailler dans les mines. On s’est dit qu’on allait revendiquer notre quartier de rien du tout ressemblant à n’importe quel autre en France, et par la musique, les chansons, le rendre spécial » (20minutes.fr)

Influences & goûts musicaux

« Nos influences sont très larges, cela peut être de la chanson française comme Bashung ou même Nougaro, Léo Ferré, Serge Gainsbourg. En termes de pourcentage, c’est quand même un grand 70% de musique anglophone et 30% de musique francophone. On a écouté plus de musiques anglophones : Frank Zappa, Prince, Radiohead, Bon Iver, Sufjan Stevens, Kendrick Lamar, Franck Ocean, Sade… » (phenixwebtv.com)

Quel est le premier disque qui est un choc, un électrochoc ?
Raphael : « Le premier c’est Kid A de Radiohead suivi de près, dans le temps, par L’Imprudence d’Alain Bashung. Découverts au moment de leurs sorties, j’avais 10 et 12 ans. Les deux ont ouvert des choses en moi. Ils sont venus apporter des grilles de lecture nouvelles, mystérieuses, complexes sur ce que pouvait être la musique. Je ne comprenais rien à ces deux œuvres mais j’avais l’intuition que c’était beau, que ça allait compter. » (lesinrocks.com)

Quels sont vos indispensables musicaux ?
Raphaël : « En ce moment, j’ai envie de dire tout de Maurice Ravel. Je pourrais écouter ça dans 30 ans et ça me ferait encore quelque chose. Les chefs-d’œuvre ressemblent à ça : c’est infini. Frank Ocean Blonde, Carrie & Lowell de Sufjan Stevens. »
Théo : « Il y a Kid A de Radiohead qui est très très fort, L’imprudence de Bashung, un album de Prince qui s’appelle The Rainbow Children, Frank Zappa, Make A Jazz Noise Here. Ensuite, pour kiffer, on peut toujours avoir un album de Kings of Convenience pour les moments où tu es dans une crique ! » (lebeaubug.fr)

Théo : « J’écoute beaucoup Kendrick, des productions un peu folles comme ça. Il y a moins de choses françaises qui nous inspirent, un peu Christophe parfois, un peu Bashung. Beaucoup Cascadeur qui a un projet poussé, superbement produit, c’est spécial. Mais dans la chanson française c’est assez rare ». (premierepluie.com)

Ecriture / composition

Qui écrit ?
Raphaël : « C’est plutôt moi, Théo a écrit Dis-moi comment faire intégralement. On co-compose et co-écrit. L’un et l’autre y trouve sa facilité. » (lemonjelly.com)

Quelles sont vos sources d’inspiration ?
« On est très inspirés par toute forme d’art et de pensée qui paraît nous aider à nous élever. C’est difficile à exprimer. Mais il y a vraiment des œuvres, des livres, des voix, des spectacles qui génèrent une énergie de vie, c’est comme un souffle très puissant. » (konbini.com)

Comment décririez-vous votre univers artistique ?
« Un journaliste a dit un jour qu’on fabriquait des "chansons aliens". Ça nous plaît bien. Ce sont des morceaux qui se nourrissent de plein de choses : de pop, de la musique de film, de la trap, des chants choraux, de la bass music. On est en quête d’un son, d’une esthétique qui nous est propre. Ça nous paraît être ça, la raison d’être d’un artiste, de vouloir dire les choses différemment. On gorge notre musique de soleil et de ténèbres, de textes très intimes, on fait passer tout ça dans nos machines, et "boum", t’as Terrenoire ! »


DISCOGRAPHIE

2020 : Les Forces Contraires

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