Ses grandes dates

2009 : Edouard et Thomas se rencontrent sur une plage en Bretagne.

2015 : Ils forment le groupe Pépite.

2016 : Ils sortent leur premier EP « Les bateaux ».

2017 : Ils sortent l’EP « Renaissance ».

Actualité

Leur premier album « Virages » est sorti le 12 avril 2019.

Influencée par Christophe ou Niagara autant que par le rock anglo-saxon, la pop tropicale de Pépite conte les déboires de la jeunesse contemporaine. Ceux de Thomas surtout, qui puise dans ses souvenirs d’amour malheureux. « Après tout, la nostalgie c’est le bonheur d’être triste. C’est pas moi qui l’ai dit, mais c’est vrai ». Edouard, lui, passe derrière les textes de son acolyte, trouve l’inspiration dans une phrase, une intonation, et créé un univers musical aux couleurs éparses. « Je n’essaie pas de prendre le pas sur les paroles. J’écoute les maquettes pendant très longtemps jusqu’à ce qu’il y ait un mot clé qui me fasse penser à une ambiance. Que ce soit dans le choix de l’instrument ou de l’effet que je vais mettre sur un synthé, les mots sont une source d’inspiration que j’essaie de sublimer. » (lebonbon.fr, 2019)

Sans jamais tomber dans la tristesse, Thomas joue plutôt sur la corde fine de la nostalgie. « On n’est pas devenu dark du jour au lendemain. Mais vers la fin de l’écriture de l’album j’étais animé par des images plus sombres, plus parisiennes peut-être, plus urbaines. Bon, comme il y a des chansons de plusieurs époques sur le disque il y a un côté solaire qui transparait malgré tout avec les morceaux qu’on a écrit il y a plus longtemps. » Un côté solaire qui se ressent principalement dans des morceaux comme "Hiéroglyphes" et "Les Bateaux", présents sur les EP précédents. (lebonbon.fr, 2019)

Hiéroglyphes c’est parce que vous êtes déjà allés en Egypte ?
Thomas : « J’y suis déjà allé il y a très longtemps. J’avais adoré, c’est un de mes voyages préférés. Edouard aussi je crois, même si on n’y était pas allé ensemble. En vrai, tout cette histoire de hiéroglyphes, ça parle de la Place de la Concorde parce que sur cette place il y a de magnifiques hiéroglyphes qui viennent de Louxor. » (double-croche.com)

Il y a des thèmes récurrents dans vos morceaux, comme l’amour ou la mélancolie, toujours dans une gamme rétro électro. Ils vous sont chers ?
Thomas : « J’aime beaucoup écrire ce genre de chansons. C’est ce qui me parle le plus quand je suis devant un synthétiseur. Mais on a essayé, avec cet album, d’élargir et de mélanger un peu tout ce qu’on avait déjà fait et on s’est essayé à de nouvelles choses comme avec Silence radio ou Rubis. » (pedromomadaire.com)
Sur les précédents EP, Edouard signait la totalité des textes et Edouard s’occupait des compos. Mais pour cet album, les rôles ont eu tendance à se mélanger : Édouard a écrit une chanson sur l’album et Thomas a composé une musique. (ouest-france.com, 2019)

Thomas : « On a davantage collaboré sur l’écriture à la fois musicale et parolière. On a aussi collaboré avec Benoit de Grand Blanc (« Tant de peine »), avec Voyou ; et Edouard a écrit Allo. Il y a eu plus d’interactions entre nous, on s’est amusé à échanger les rôles. » (lavagueparallele.com)

Thomas : « Benoît de Grand Blanc et Voyou c’étaient de super rencontres. Peut-être qu’à un moment, sur l’album, on avait un petit peu un point d’arrêt. On a souhaité rencontrer d’autres artistes qu’on aimait, et ça a été top de collaborer avec eux. On a bossé avec Benoit sur les textes et la musique. Ça a été super enrichissant parce que c’est quelqu’un qui comprend très vite les chansons, qui est vraiment très fort dans les paroles. On s’est très vite bien entendu dans ce que voulait dire un morceau et pourquoi. Ça a vachement bien marché entre nous. » (lavagueparallele.com)

Décrire cet album en disant qu’il est à la fois très pointu et fédérateur, à la fois yéyé et moderne, c’est correct ?
Thomas : « C’est vrai que j’essaye de faire des chansons auxquelles les gens vont pouvoir s’identifier. Il y a une certaine simplicité, voire naïveté dans ce qu’on dit. Mais c’est vrai qu’on a aussi essayé d’être aventureux sur les arrangements. »
Edouard : « C’est toujours un défi d’essayer de se prendre la tête, d’avoir plein d’idées, et d’essayer de tout imbriquer ensemble pour que ça soit simple à écouter. Je suis un grand fan des Beatles, et ce qui me frappe c’est qu’il soit compliqué de faire simple. Avoir des paroles et des mélodies très naïves, et voir comment les habiller. Quand on se met à décortiquer tous ces morceaux, on se rend compte que leurs arrangements sont ultra-chauds. C’est une vraie science. » (lavagueparallele.com)

Il y a quelque chose de très visuel dans votre travail. On pourrait presque encadrer vos pochettes d’albums, et vos clips sont également très singuliers.
Edouard : « On travaille avec mon frère Baptiste depuis le tout début. Depuis le premier EP, le clip de la chanson Les Bateaux. Même si ce clip était justement un peu un accident. Travailler avec lui c’est quelque chose qui nous semblait très naturel. On aime énormément son travail. Il est derrière tous les clips des premiers EP. » (pedromadaire.com)

Ils joueront le 29 avril à Nantes.

Ils sont en prépa de leur prochain album.


BIOGRAPHIE

2009

Edouard et Thomas, originaires de la banlieue sud de Paris, se sont rencontrés via des amis communs sur la plage des Sables-d'Or-les-Pins en Bretagne. (vogue.fr, 2017)

Thomas : « On jouait au foot sur la plage, Edouard s’est ouvert le tibia, et comme j’étais un peu le médecin de l’équipe je suis allé le voir. C’était dégueu, on voyait son os. » (lebonbon.fr, 2019)

Edouard a une guitare. Installé sur un banc, le tibia fort amoché, il joue quelques accords, alors que Thomas commence à chanter avec lui une chanson des Strokes. (vogue.fr, 2017)

Thomas : « On a très vite parlé musique. C’était naturel : je suis dedans depuis l’âge de treize ans et, lui, douze. On a eu chacun nos expériences de groupe de rock au lycée. » (ouest-France.com)


2015

Ils forment Pépite et enregistrent leur premier morceau, « Les bateaux ». « À l’époque, notre premier morceau en poche, on voulait le publier sur le net. Mais il nous manquait le nom du groupe. On s’était fixé une deadline au 15 juin 2015 et c’était assez urgent… Le 14 au soir dans une grande fête, quelqu’un a dit "Pépite" derrière nous… Et c’est venu comme cela. » (vogue.fr, 2017)

2016

Ils signent chez Microqlilma et sortent leur premier EP « Les Bateaux ». (trianon.com)

Le choix de chanter en français est venu naturellement ?
Thomas : « J’ai longtemps chanté en anglais, mais j’ai toujours été très fan de chanson française, classique ou non. Quand on a créé le groupe avec Édouard, on avait donc envie de s’essayer à autre chose et le premier morceau qui a émergé était Les Bateaux. On en était très fier et ça a servi de fil conducteur. »
Édouard : « Perso, je ne connaissais pas beaucoup cet univers de la chanson française, je faisais de la musique beaucoup plus électronique. C’est Thomas qui m’a initié à ce genre et qui m’a ouvert l’esprit. » (brain-magazine.com, 2017)

Thomas écrit les textes, en s’inspirant principalement de sa vie sentimentale. « Cependant tout n’est pas à prendre au premier degré, parfois je réécris l’histoire, l’arrange et invente de nouveaux souvenirs pour mieux servir la chanson. » (vogue.fr, 2017)

Comment composez-vous vos morceaux ?
Thomas : « En général j’arrive en studio avec un morceau écrit et composé de quelques accords. On enregistre une démo simple et Edouard retravaille dessus et arrange. Ensuite c’est un grand aller-retour entre nous. Puis le studio. »
Edouard : « Le studio est un peu comme un laboratoire. Pour chaque chanson, on cherche la bonne formule, les bons ingrédients. Il faut que la recette reste simple. » (vogue.fr, 2017)

2017

Ils sortent leur deuxième EP, « Renaissance ». « Notre deuxième EP est assez différent du premier en plusieurs sens. Déjà par le titre Renaissance. On voulait une évolution par rapport au premier EP qui aborde le sujet de la rupture amoureuse. Dans ce genre d’histoire vient toujours ce moment où l’on reprend goût à sortir, voir des gens. C’est de ça qu’il s’agit ici. Ensuite on a essayé de produire ce disque d’une autre manière en le rendant plus dansant, en utilisant des rythmes différents. » (vogue.fr, 2017)

Thomas : « J’ai toujours un peu de mal à écrire des chansons joyeuses, donc l’EP est encore assez sombre, mais Renaissance est tout de même un peu plus positif que Les Bateaux. » (brain-magazine.com, 2017)

2018

Ils jouent à la Maroquinerie et à La Cigale et assurent les premières parties de Parcels ou L’Impératrice. (lebonbon.fr)

MUSIQUE

Style musical

Thomas : « On fait de la pop française mélancolique. » (ouest-france.com, 2019)

Thomas : « On aime bien qu’on est des aventuriers du sentiment.» (clique.tv, 2017)

« On fait de la musique pop pour soulager les cœurs. » (konbini.com, 2016)

On les compare souvent à Christophe.
Thomas : « Christophe je trouve ça vachement bien ! Ça vient peut-être un peu de la voix et de son côté un peu mélancolique. C’est une référence pour nous.» (rocknfool.net, 2016)

Influences et goûts musicaux

Quel est le premier album que vous avez acheté ?
Edouard : « Plus très bien, peut-être "Without You I'm Nothing" de Placebo en voyage de classe à Londres. »
Thomas : « Le premier disque qui m’a vraiment marqué est le double blanc des Beatles. Je l’avais trouvé chez moi. » (vogue.fr, 2017)

Thomas : « On est friands de chanson française, de Trenet à Berger en passant par Christophe, et de pop anglo-saxonne, de The Smiths à Metronomy en passant par Tame Impala. » (ouest-France.com, 2019)

Thomas : « Edouard et moi nous influençons mutuellement, et si j’aime la musique anglo-saxonne et le rock, j’ai toujours adoré la chanson française, de Fréhel, à Christophe en passant par Julien Clerc ou Juliette Armanet. » (vogue.fr, 2017)

Thomas : « J’ai beaucoup aimé le rock et la folk étant plus jeune, mais j’ai beaucoup aimé également les chansons d’autoroute, des trucs comme Julien Clerc, Michel Berger, France Gall et tous ces artistes qu’on écoutait sur Nostalgie en allant en vacances. Aujourd’hui, c’est vrai que je n’ai plus honte de l’avouer. Mais ce n’est pas une question de mode. C’est peut-être simplement dû au fait qu’on a atteint un certain âge et que l’on assume plus facilement ce genre d’influences. » (brain-magazine.com, 2017)

DISCOGRAPHIE

2019 : Virages

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