Ses grandes dates

2005 : Il fonde le duo Mountain Men avec Ian Giddey, un harmoniciste australien.

2009 : Leur premier album, « Spring time coming », est nommé aux Awards de la Blues Foundation de Memphis dans la catégorie meilleur album autoproduit de l’année.
2012 : Ils sortent leur 2ème album « Hope » sur lequel ils reprennent « Smells like teen spirit » de Nirvana et « Travailler c’est trop dur ».
2015 : Ils sortent leur 3ème album “Against The Wind”, mêlant titres écrit en français et en anglais et qui contient une reprise de « Georgia On My Mind » de Ray Charles.

2016 : Denis Barthe (ex Noir-Désir) les rejoint à la batterie pour leur 4ème et dernier album « Black Market Flowers » qui compte 13 titres dont deux en français.

Actualité

Son premier album, « Désespérément optimiste », qui paraîtra le 27 mars, a été produit par Dominique Blanc-Francard et Gaëtan Roussel (qui lui a écrit et composé « On a tous dit », « Simplement te dire » et composé « Désespérément optimiste », chanson écrite par Pierre-Dominique Burgaud). « Cet antagonisme dit beaucoup de moi. Avant, j'avais le rugby, désormais la musique est mon expression intime, ma vie. Comme sur un terrain j'y donne tout, ma force et ma fragilité. Sans plan B. » (lequipe.fr, 2019)

« L’album est en majorité en français, par envie et par besoin. J’ai toujours écrit en anglais et en français, mais là, j’avais envie de trancher avec l’aventure de Mountain Men. Je mêle donc des chansons originales en anglais et en français, ainsi que des reprises, par exemple « Georgia on My Mind », rendue célèbre par Ray Charles, et qui me poursuit depuis mes débuts.» (letelegramme.fr, 2019)

Il avait déjà repris « Georgia on my mind » sur l’album « Against The Wind », des Moutain Men sorti en 2015. « Je suis fan de Ray Charles, après je n’ai pas du tout chercher à imiter sa voix, c’est venu comme ça. Il y a peut-être des gens qui vont trouver que je l’imite bien, mais c’est vraiment ma voix. J’ai une voix dans la même catégorie, un peu fêlée, pas nette, qui grésille un peu. » (froggydelight.com, 2010)

Tu as un côté autodidacte ?
« Je suis autodidacte en tout, pour le chant, pour la guitare… » (moveonmag.com, 2019)

Dans la vie aussi.
« Oui. A l’école ça ne marchait pas. Ce n’était pour moi que des contraintes. » (moveonmag.com, 2019)

D’où cette recherche de liberté.
« A force de vouloir faire entrer un carré dans un rond, ça effrite les trucs. Certains ont la manière de penser qui va avec ce type de fonctionnement. J’ai besoin de voir par moi-même, j’ai la chance d’être curieux. A l’école, je posais toujours la question qui faisait chier. J’ai toujours eu l’impression de poser naturellement le regard où les autres ne le posaient pas. » (moveonmag.com, 2019)

Prochains concerts
Demain (14/03) à Lomme
21/03 à Saint-Nazaire
22/03 à Saint-Agathon
28/03 à Baraqueville
03/04 à Salaise-sur-Sanne
22/04 à La Maroquinerie, à Paris
17/06 à Lens
18/09 à Baugé-en-Anjou
03/10 à Voiron

BIOGRAPHIE

Mathieu Guillou, 40 ans, est originaire de Saint-Pierre-de-Chartreuse, un village situé à une quarantaine de kilomètres de Grenoble. (lamontagne.fr)

« Je me souviens qu’il y avait une guitare avec trois cordes à la maison. Je ne l’ai jamais trop touchée, mais elle a toujours été là. Ma mère en a joué quand elle avait quinze ou seize ans. Mon père, lui, jouait un peu de l’harmonica. Mais je n’ai pas vraiment de souvenirs musicaux avec mes parents. Le premier vrai souvenir musical que j’ai, c’est mon grand-père qui sifflait. Il sifflait tout le temps. Quand j’étais gamin, il m’emmenait me balader sur le marché, et il sifflait sans arrêt. Mon autre grand-père, lui, chantait. » (idolesmag.com, 2014)

Il apprend à jouer de la guitare en autodidacte vers 16/17 ans. « J’éprouvais sérieusement le besoin de faire de la musique. C’est venu un peu comme ça, en fait.» (idolesmag.com, 2014)

« Il n’y a pas si longtemps, ma mère m’a rappelé que quand j’avais six ou sept ans, je disais qu’un jour je monterais sur scène pour faire de la musique. Donc, je pense que c’est un truc que j’avais en moi. À seize/dix-sept ans, j’ai commencé à faire de la musique un peu comme tout le monde pour plaire aux filles…Mais j’en ressentais vraiment le besoin. C’est en tout cas rapidement devenu ma manière de m’exprimer. Ce n’était pas le fait de devenir connu ou quoi que ce soit, il fallait simplement que je fasse de la musique, c’était vital. J’en avais vraiment besoin. » (idolesmag.com, 2014)

Pendant des années, il pratique le rugby au sein du Stade Olympique Voironnais, en Isère. « J’ai arrêté à 25 ans. Ma dernière blessure, je la dois à Marc Cécillon. Je lui avais chipé un ballon en touche. Cinq minutes plus tard dans un groupé pénétrant, il m'a chopé le pouce. Crac ! Doigt cassé. (En 2004, Cécillon sera condamné à 14 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa femme).» (lequipe.fr)

2005

Il fonde le duo Mountain Men avec Ian Giddey alias « Barefoot Iano », un harmoniciste australien. « On s'est rencontrés dans un café-concert dans l'Isère, chez moi à Saint-Pierre-de-Chartreuse. À la fin du spectacle de Ian Giddey, j'ai pris la guitare et j'ai chanté. Ce fut un coup de foudre mutuel.» (lamontagne.fr)
2006
Les Mountain Men décrochent un prix au festival Blues sur Seine où des amis les ont inscrits. (a-vos-marques-tapage.fr)
2009
Ils sortent leur premier album, « Spring time coming », sur lequel ils reprennent « Les Marquises » de Jacques Brel « pour moi un grand bluesman, dans sa façon très brute de déverser des émotions » et « Wish I was in heaven sitting down » de R.L Burnside, un bluesman des années 60. (rfi.fr)

« Sans aucune promo, on s’est retrouvé ‘’meilleure vente blues jazz en France’’ ». (mandor.fr)

L’album est nommé aux Awards de la Blues Foundation de Memphis dans la catégorie meilleur album autoproduit de l’année. « C’est à cette époque que j’ai arrêté de travailler (je nettoyais des poubelles au karcher) pour me consacrer entièrement à la musique. Pour le prix à Memphis, on me disait : ‘’Alors, vous êtes finalistes du tremplin mais pas les gagnants, pas trop déçus ?’’. Un mois auparavant, je lavais des poubelles à Grenoble, non je n’étais vraiment pas déçu ! » (letelegramme.com)
Ils sont la révélation du Cognac Blues Passion festival à Memphis. (mandor.fr)
« On a toujours été superbement accueilli aux États-Unis. Ils se posent moins de questions et mettent moins d’étiquettes sur les artistes qu’en France. Les Américains nous félicitaient, parce qu’on faisait du blues, mais qu’on le faisait à notre manière. Je ne sais pas imiter. J’aime la phrase d’Oscar Wilde, qui disait « Soyez vous-même, les autres sont déjà pris ». Dans un autre registre, il m’arrive aussi de chanter du Brel et du Brassens, mais toujours à ma manière. » (letelegramme.fr, 2019)
2012
Leur deuxième album « Hope » mêle à nouveau titres originaux et reprises notamment « Smells like teen spirit » de Nirvana et « Travailler c’est trop dur ».
2014
Ils sortent l’album live « Mountain Men chantent Brassens », enregistré lors de leur tournée Hope à Saint-Malo. « J’avais envie de sortir un album hommage à Brassens depuis longtemps. D’autres l’ont fait également, mais pour moi, Brassens, c’est quelque chose de très intime. C’est très précieux. Si un truc ne va pas dans ma vie, je me réfugie un petit peu dans son œuvre et je trouve des solutions. » (idolesmag.com, 2014)

« J’en connais un paquet de chansons de Brassens. Je suis capable d’en jouer 80/90 au total. C’est à peine la moitié de ce qu’a écrit Brassens, mais c’est déjà pas mal tout de même. Souvent, on me demande quel est mon morceau préféré de Brassens, et je ne sais jamais quoi répondre, il n’y a tellement rien à jeter là-dedans… » (idolesmag.com, 2014)

« Brassens, c’est intemporel. La plupart des cocasseries qui sont racontées dans ses chansons, il aurait pu les écrire aujourd’hui. Prends une chanson comme « La rose, la bouteille et la poignée de mains », on est en plein dedans. C’est une chanson qui a quarante ans mais qui est complètement en adéquation avec notre époque et avec ce qu’on vit tous les jours. Le fait que tu ne peux pas ramasser une rose dans la rue et l’offrir à une inconnue sans qu’elle te traite de malade… Serrer la main de quelqu’un sans qu’on te traite de fou… ou trinquer avec quelqu’un sans qu’il ne te jette la bouteille dessus parce qu’il ne te connait pas. C’est exactement la même chose aujourd’hui. Brassens était un visionnaire. C’est juste quelqu’un qui était plein de bon sens, tout simplement. » (idolesmag.com, 2014)

2015

Ils sortent leur 3ème album “Against The Wind”, mêlant titres écrit en français et en anglais et qui contient une reprise de « Georgia On My Mind » de Ray Charles. (a-vos-marques-tapage.fr)

2016

Denis Barthe (ex Noir-Désir) les rejoint à la batterie pour leur 4ème et dernier album « Black Market Flowers » qui compte 13 titres dont deux en français. « Avec les Moutain Men on a fait près de 700 concerts en dix ans, partout dans le monde. Parfois en festival aux côtés de Lenny Kravitz, devant 30 000 personnes. » (lequipe.fr, 2019)
2019
En octobre, il sort « Freedom », son premier EP solo de 4 titres qui contient 3 reprises : « Freedom » en duo avec Nathalie Loriot (d’Anthony Hamilton et Elayna Boynton sur la BO de « Django Unchained » de Tarantino), « Georgia On My Mind » de Ray Charles et « Girls just want to have fun » de Cyndi Lauper.

A propos de « Freedom » : « Je suis un amoureux de la liberté. J’aime les mots qui ont du sens et celui-ci en a un particulier pour moi. Je suis amoureux de Brassens, j’aime les êtres férus de liberté. J’ai pris ma première claque en lisant Kerouac. Le mot « liberté » résonne parfaitement avec ce qui s’est passé dans ma vie ces dernières années. » (moveonmag.com, 2019)

Le clip de « Girls just want to have fun » a été tourné avec les féminines du Sporting Club d’Albi. « J’aime le côté décalé entre cette chanson et mon interprétation rocailleuse, ça marche bien sur scène. » (lequipe.fr, 2019)

Sur la couverture de ton EP tu es grimé, maquillé de manière particulière ?
« Ce sont des photos en noir et blanc réalisées par Pierre Wetzel au collodion, avec un appareil vieux de 150 ans et colorisées ensuite comme on le fait pour les films. C’est ce qui donne ce résultat un peu hors du temps. » (moveonmag.com, 2019)

Après avoir tourné et enregistré pendant treize ans avec Mountain Men, pourquoi avoir décidé de vous produire en solo ?
« On a travaillé pendant treize ans en duo avec Mountain Men, dont huit ans sur les routes. On avait besoin d’aller voir ailleurs l’un et l’autre. Pour le moment, le duo est terminé. » (letelegramme.fr, 2019)

« J’ai la chance d’avoir signé avec Universal/Decca, une des meilleures maisons de disques. Jamais je n’aurais imaginé ça ! Pour moi, c’était le label des Rolling Stones !» (letelegramme.fr, 2019)

Il assure la première partie de Melody Gardot et Eric Burdon à l’Olympia ainsi que celle de JS Ondara à l’Elysée-Montmartre. (DP, 2020)


MUSIQUE

Influences et goûts musicaux

« J’ai beaucoup écouté de chanson française. Les grands classiques : Brassens, Brel, Ferré, Fréhel, Piaf. » (idolesmag.com, 2014)

« La base de ma musique est le rock bien que mes premières influences ont été vraiment chanson française : Brassens, Brel, Piaf… Après, beaucoup de rock, étant un fan inconditionnel de Metallica, Tom Waits et aussi du vieux blues, gospel, des choses assez vastes. » (froggydelight.com, 2010)

« James Hetfield de Metallica, c’est lui qui m’a donné envie de faire de la musique. Ensuite, j’ai eu un vrai coup de cœur en voyant BB King au festival à Antibes et je me suis dit : ‘’Wow, c’est quoi ça, j’aimerais faire ça !’’ » (froggydelight.com, 2010)

« Ma musique a des racines dans la country ou le blues, des musiques américaines, mais je ne me suis jamais considéré comme un chanteur de blues proprement dit. Je suis un boulimique de musique, je peux écouter du métal ou du rock. » (letelegramme.com, 2019)

Ecriture/composition

« Les paroles de mes chansons forment de petites histoires dans lesquelles je laisse une part de moi, faite d’émotions qui peuvent venir d’ailleurs mais que je porte en moi. C’est un mélange de « lui », de « je ». Je suis assez instinctif, très émotif. Ma sensibilité nourrit mes chansons. Je pars souvent sur un coup de tête, d’une idée à partir de laquelle j’écris 50 lignes d’un coup avant d’y revenir. La plupart de mes chansons sont écrites d’un trait. » (moveonmag.com, 2019)

Sa voix

Quand est-ce que tu t’es rendu compte que tu as une voix exceptionnelle ?
« Je ne me suis jamais dit que j’avais une voix particulière, je suis juste quelqu’un qui aime chanter. Bien sûr, je sais que…oui, pour ma voix, mais j’aime chanter des émotions. Je le fais de manière très instinctive. J’ai surtout eu la sensation dans la vie de ne pas avoir de plan B. Est-ce que c’est ça qui a façonné ma voix ou bien elle qui m’a amené sur cette voie ? » (moveonmag.com, 2019)

DISCOGRAPHIE

Avec Moutain Men

2009 : Spring time coming
2012 : Hope
2014 : Mountain Men chantent Brassens (live)
2015 : Against The Wind
2016 : Black Market Flowers

En solo

2020 : Désespérément optimiste

Retrouvez Mister Mat :