James The Prophet dans Taratata
Ses grandes dates
2 novembre 2000 : Naissance à Bagnols-sur-Cèze.
2009 : Il écrit ses premiers textes.
2018 : Il participe au Planète Rap de Georgio, sur Skyrock.
2019 : Il sort son premier single « Nightmare I », produit par Vladimir Cauchemar.
Actualité
Le 17 janvier, il a sorti sa première mixtape « Summer Archives ».
Le vinyle sortira le 15 avril à l’occasion du Disquaire Day.
Son premier album sortira le 25 septembre.
Le titre « Strange Games » est produit par Ben Molinaro et Lennard Vink (Roméo Elvis).
« Glaive Freestyle » reprend l’instru du titre « Glaive » de Booba que ce dernier a lui-même validé sur les réseaux sociaux.
À mi-chemin entre rap old-school et new school, « Summer Archives » constitue un savant mélange de ce qui constitue l’ADN musicale de James. Des textes réfléchis et percutants à l’instar de ses idoles ayant donnés au rap ses lettres de noblesse (Jay- Z, André 3000, Kanye West…) et des instrumentales modernes et éclectiques inspirées des plus grands artistes de sa génération (Kendrick Lamar, J Cole, Bas, Saba, Smino, Burna Boy…).
À travers ces dix morceaux, James nous invite à découvrir son univers avec une sensibilité et une maturité rare pour un artiste de 19 ans et dévoile avec une certaine pudeur l’étendue de son talent d’auteur mais également d’interprète en mêlant avec justesse l’ardeur du rap à la douceur du chant.
James The Prophet a beau enchaîner les lignes à un rythme démentiel, il ne se perd jamais, progresse avant de viser le coeur. Il sait aussi parfois traîner, trébucher, ralentir. Il chante aussi, comme s’il savait que l’aube à venir était peut-être la dernière, comme si tout ce qui lui arrivait était un songe aux couleurs mouvantes et pas toujours rassurantes. « J’ai essayé de ne rien dire dans mes chansons mais ça ne fonctionne pas (rires). Je veux dire des choses, oui. »
Il avoue écrire rapidement, maximum 45 minutes pour une chanson : « Il faut toujours que la première phrase soit jolie »
« J’aimerais trop que le rap soit ma vie. Moi, je suis bon pour parler, m’exprimer, écrire, interpréter, débattre. Des trucs pas vraiment utiles dans la vie de tous les jours mais je suis né avec ça et donc… Je suis vraiment impatient de sortir ce premier disque. C’est vrai que parfois, les gens me trouvent blasé alors qu’en fait, c’est juste que je n’oublie pas qu’à l’heure où l’on se parle, rien n’est fait. J’ai juste été bon dans le flow, c’est tout. Là, j’ai l’impression que tout se passe bien sans rien faire. Je sais que le plus dur m’attend. » (DP, 2020)
Prochaines dates en première partie de Mos Def :
06/04 à Toulouse
08/04 à La Cigale
11/04 à Rouen
15/04 à Rennes
17/04 à La Rochelle
18/04 à Bordeaux
BIOGRAPHIE
2000
James Jackson O’Brien est né le 2 novembre 2000 à Bagnols-sur-Cèze, d’un père américain et d’une mère anglaise qui se sont retrouvés dans le sud de la France, trois ans avant la naissance de James. Là, dans un mas que le couple restaure intégralement, James grandit dans un environnement où les préjugés de l’extérieur l’emportent sur l’ouverture d’esprit. Il n’est pas vraiment du coin et on se charge bien de lui faire sentir…
Son père, originaire de Brooklyn, a fréquenté Adam Yauch (futur Beastie Boys) sur les bancs de l’école.
Enfant, James fabriquait ses propres batteries, écoutait du reggae, succombait devant les harmonies des Beach Boys, tremblait en écoutant son premier Biggie, devant tant d’audace et de menace, « ça parlait de la mort ».
Il a préféré, très vite, au solfège et à l’apprentissage de la guitare et les percussions.
À neuf ans, il noircit un cahier avec les textes de ses premières chansons. À 13 ans, la famille décide que James aurait tout intérêt à monter sur Paris pour poursuivre ses études. Là, il plonge dans le graffiti, défonce les murs de la capitale, RATE 2, sa signature. Il travaille dur sur ses lettres, se perfectionne, insiste, il peint aussi des toiles. Mélanger des couleurs, c’est son truc.
En 2011, Jay Z et Kanye West sortent “Watch The Throne”. C’est pour lui, il le sent sans attendre. Et puis, vers 14 ans, il y a cette chanson d’Eminem, “Rap God”: « J’ai une très bonne mémoire. Il me suffisait d’écouter un son de rap pour le mémoriser. Du coup, j’ai commencé à rapper en soirée avec mes potes, qui trouvaient ça impressionnant. Et j’ai un avantage énorme, je rappe en anglais. Et donc, quoique je dise, les gens ici trouvent ça cool (rires). Je peux bégayer la moitié du truc, dire que de la merde, les gens trouvent ça cool… Et je faisais “Rap God” à la perfection. J’avais déjà écrit plusieurs textes, j’avais déjà plusieurs sons en stock mais mes potes me réclamaient “Rap God” non stop en soirées, ça me cassait les couilles. Je n’aimais pas Eminem, j’étais conscient que le mec avait une technique incroyable mais ce n’était pas vraiment ma came, je n’aimais pas sa voix. Mais au bout d’un moment, il y en certains qui m’ont conseillé de faire la même chose mais avec mes propres trucs. Ils me trouvaient trop bon ».
Bac en poche, il se consacre entièrement à la musique. Son manager, le père d’un enfant qui avait croisé la route de James en soirée et qui avait été subjugué par son talent, a d’ailleurs juré à sa famille que sans diplôme, pas de musique.
En novembre 2018, on le découvre sur Skyrock dans le Planète Rap de Georgio.
En 2019, il sort son premier single « Nightmare I », produit par Vladimir Cauchemar (The Shoes, Orelsan, Lomepal, Roméro Elvis…).
Le 23 janvier 2020, il donne un concert avec The Pharcyde au Petit Bain à Paris.
DISCOGRAPHIE
2020 : Summer Archives (mixtape)