Fatoumata Diawara est née en 1982 en Côte d’Ivoire de parents maliens. (fatoumatadiawara.com)

Dès l'enfance, elle danse dans la troupe de son père ; elle rencontre un grand succès en exécutant l'extravagante danse didadi de Wassoulou, le pays de ses ancêtres au Mali occidental. (fatoumatadiawara.com)

Lors de son adolescence, son caractère indépendant lui fait refuser l'école et ses parents décident de l'envoyer – c’est une tradition africaine – vivre chez une de ses tantes à Bamako. Elle ne reverra pas son père et sa mère pendant près de dix ans. (fatoumatadiawara.com)

Elle obtient ensuite l’un des rôles principaux du film « La genèse » de Cheikh Omar Sissoko. (fatoumatadiawara.com)

En 1998, Fatou part à Paris pour jouer au théâtre dans Antigone de Sophocle mis en scène par Kouyaté. (fatoumatadiawara.com)

Elle retourne au Mali en 2001 pour le tournage de « Sia », film dans lequel elle tient le rôle-titre et qui raconte l'histoire d'une figure féminine légendaire d'Afrique occidentale.

En 2002, le directeur de la compagnie Royal de Luxe vient à Bamako lui offrir un rôle dans son nouveau spectacle. Mais au Mali une femme célibataire n'a pas plus de droits qu'un mineur, et la permission de sa famille qui est requise lui est refusée.

« Je suis partie un soir à 19 ans et pendant six ans ma famille n’a pas su où j’étais. » (lesinrocks.com)

Avec Royal de Luxe Fatou joue dans le monde entier. Pendant les répétitions et les moments de calme, elle s'amuse à chantonner en coulisses ; en l'entendant, le directeur la fait bientôt chanter pendant les spectacles. Encouragée par l'accueil du public, elle commence entre les tournées à se produire dans des clubs parisiens. C'est là qu'elle rencontre le musicien et producteur malien Cheikh Tidiane Seck qui la fait revenir au Mali pour faire les chœurs sur les albums qu’il réalise pour Oumou Sangaré (« Seya ») et Dee Dee Bridgewater (« Red Earth »). Fatou participe aussi aux tournées. (fatoumatadiawara.com)

À son retour en France, elle apprend la guitare, poussée par Rokia Traoré, et commence à chanter ses chansons dans des bars parisiens. «

Entre 2007 et 2009, elle incarne la sorcière Karaba dans la comédie musicale Kirikou et Karaba, tirée du dessin animé de Michel Ocelot.

En 2011, elle sort son premier album éponyme.

En 2013, elle réunit 37 artistes maliens dont Amadou et Mariam et Toumani Diabaté pour enregistrer « Mali ko », une chanson pour la paix.

En 2014, elle joue dans « Timbuktu » d’Abderrahmane Sissako. (allocine.fr)

En mars 2017, elle partage la scène avec Hindi Zahra lors de la mini tournée « Olympic Café Tour ». (francetvino.fr)

Elle participe au disque « Lamomali » qui sort le 7 avril 2017. « Lamomali est un projet de Matthieu Chedi. Il voulait faire un travail aux couleurs du Mali car c’est un pays qu’il aime bien. Il a fait appel à nous, moi et d’autres artistes maliens comme Sidiki Diabaté et son père. » (rhhm.net)

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