BIOGRAPHIE

Antoine Elie, 28 ans, est né à Rouen de parents médecins. (Madame Figaro, 2018)

« Ce que je n’ai pas eu affectivement, je l’ai eu matériellement. Mes parents étaient absents, maladroits. Ma mère venait d’une famille de prolos. Quand elle m’offrait quelque chose, elle me faisait culpabiliser. » (Le Parisien, 2018)

À la maison, on écoute pas mal de classique, de la chanson française. Son père, plus jeune, avait écrit quelques bricoles, avant de passer à autre chose. (universalmusic.fr)

Enfant, il enregistre sur le magnétophone de son père ses premières chansons. (universalmusic.fr)

« Mon père me chantait des chansons. Je lui piquais aussi sa guitare de temps en temps. Pour lui, il était important de faire écouter différents styles de musique aux enfants. Il m’a inconsciemment poussé car il m’a inscrit à des cours de piano. J’ai fait aussi de la batterie et quand j’ai découvert la guitare et le chant, je suis totalement entré dedans pour moi-même. » (justmusic.fr)

Il participe à plusieurs concours de chant locaux : « Ça faisait un peu bête de foire ». (universalmusic.fr)

Post ado, il erre, à Paris, au Havre, avec des Polonais sur la plage, des filles dans les bars. Il traîne avec sa guitare, reprend du Manson, du Nosfell, du Cabrel, du Cocciante. (universalmusic.fr)

Par amour, il repart à Paris, chante, un peu, dans le métro. Quand il reprend “Hallelujah”, les gens donnent. Moins quand il s’attaque à son propre répertoire. (universalmusic.fr)

Elodie, sa copine de l’époque, l’inscrit à un tremplin musical. Il termine en finale. C’est là qu’il rencontre son futur manager. A l’époque, Antoine, enfant du rock, chante de la variété. Jean Christophe Bourgeois le signe alors chez Sony Publishing. « À l’époque, j’avais l’impression que je voulais faire un album qui rende fier mon père… Le genre de disque qu’il pourrait écouter en se disant : “Ah, mon fils est un génie !”, j’étais sur une forme d’autocensure quelque part. Ce n’est pas ce que je voulais faire, du tout. Cet album, je ne l’aurais pas acheté (rires). » Cet album ne verra heureusement jamais le jour. (universalmusic.fr)

« J’avais besoin de composer la musique qui plaisait à mon père. Aujourd’hui ce que je fais ne lui plaît pas trop. » (Le Parisien, 2018)

Il découvre le rap et plonge dans l’écriture fracassante d’Oxmo Puccino, Booba ou SCH. « Il y avait une liberté absolue. Ça a changé mes pulsions. Soudain, les chansons sortaient d’une traite comme des émotions instantanées. » (Le Parisien, 2018)

En 2016, il balance une reprise de “Fusil” de SCH à la guitare. Sur la toile, ça s’affole. (universalmusic.fr)

En 2017, il signe chez Polydor. (universalmusic.fr)

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