Anna Kova dans Taratata
Russo–espagnole d’origine arménienne, elle a grandi à Paris. (impactmagazine.fr)
« Ma mère est actrice, mon père est chef d’orchestre et violoniste classique. J’ai été élevée par une grand-mère pianiste qui m’a initiée à la musique, rêvant que je devienne chanteuse d’opéra.»
« J’ai très vite rempli mes oreilles de jazz, de soul, de blues et de hip hop à l’ancienne à la Shyheim au Wu Tang Clan pour en arriver aux petits génies d’aujourd’hui. Je me suis nourrie de ça, et j’ai très vite compris que c’était ce que je voulais faire, ce qui me touchait le plus en tout cas. Ce que j’aime surtout dans le hip hop c’est le live, mes meilleurs souvenirs en concert restent des concerts de rap, où le mec avait juste son mic, sa voix, et rien d’autre. Il n’y a rien de plus fort. Bon, moi en tant que petite nana et passionnée de danse je risque d’y ajouter quelques déhanchés (rires).
« J’ai fait un cursus dans un conservatoire classique (chant, piano, guitare et autres cours de théorie musicale assez exhaustif mais qui se sont avérés payants).» (impactmagazine.fr)
Elle a étudié pendant 2 ans et demi à la Berklee College of Music de Boston. « Mes professeurs étaient de réels mentors. Ils avaient bossé avec des piliers de la musique comme Stevie Wonder ou Jimi Hendrix, c’était fou ! J’ai passé deux ans et demi dans une bulle remplie d’artistes venus de partout pour devenir musiciens, managers, écrivains…Tant d’énergie dans un seul endroit ! Là-bas j’ai tenté de prendre tout ce que je pouvais. Leur culot par exemple, cette capacité des artistes américains, notamment sur scène, à captiver l’attention. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de faire quelques concerts, dont un au Cotton Club à New York (légendaire club de Jazz qui a notamment vu passer Duke Ellington, Louis Armstrong ou Cab Calloway) où j’étais choriste de Bobby McFerrin – un rêve de gosse de rencontrer ce génie ! » (muszresblog.com)
En 2014, elle a sorti son premier EP « My Heart Ain’t Wrong » (impactmagazine.fr)
« Après Berklee je suis revenue en France et j’ai sorti un premier EP, qui était plus une carte de visite pour montrer qui j’étais. J’ai travaillé avec plein de beatmakers différents jusqu’à ce que je rencontre MiM avec qui j’ai eu le déclic, une vraie fusion musicale, le vrai partenaire.» (muszresblog.com)
« Je fais du “rap” parce que j’aime ca. Au final c’est pas vraiment que du rap c’est plus du rythme et des rimes que je débite comme je les entends, comme je les écris. Puis je suis pas non plus Nicki Minaj qui elle pour le coup est une vraie rappeuse à lancer des “bitch ass nigga” à tout va et à jouer de sa place en tant que femme dans le milieu du rap (ce qu’elle fait très intelligemment d’ailleurs). Moi c’est pas ça le propos, pas ça le but (bien que j’ai pu lâcher des phases un peu énervées parfois). J’aime terriblement le rap, c’est une de mes plus grosses influences, alors je le fais avec tout ce qu’il y a d’autre en moi, à ma façon, du mieux que je peux, comme ça sonne dans ma tête. Je chante plus que je ne rap au final… Mais j’appréhende pas tant que ça, je vous avoue, j’estime que tant que la musique se vaut on s’en fout un peu que tu sois une femme ou un homme dans tel ou tel milieu. » (impactmagazine.fr)
« Mes influences restent masculines, Otis Redding au grain parfait, Bill Withers et son groove, Donny Hathaway et sa perfection de phraser.. Pour les femmes, bien évidemment Etta James, Aretha Franklin, puis la grande Erykah Badu, et la Lauryn Hill qui mettait tout le monde à l’amende dès son arrivée…» (impactmagazine.fr)