Native de Brest, Océane Belle, 27 ans, a suivi toute sa scolarité à Quimper. Elle commence la musique au collège. « Je suivais aussi des cours de percussion et djembé. Au lycée, je faisais partie d’un chœur. » (cotequimper.fr)

Son père est prothésiste, sa mère, une ancienne directrice d’un centre équestre devenue peintre. (Les Inrocks)

Elle fait des compétitions d’endurance. « J’étais en équipe de France d’équitation, j’ai même fait les championnats du monde en endurance équestre. Je suis allée deux fois aux Emirats, pour la répétition et le jour J j’ai fait 120 km au galop dans le désert. » (paulette-magazine.com)

Elle profite du fait que sa région soit une « grande terre de reggae et de dub » pour squatter les festivals, leurs parkings et leurs campings, avec ses percussions. Elle donne son premier concert à Kerfeunteun au sein d’un ensemble de percussions africaines, « rien de très hype ». (roadiemagazine.fr)

Puis elle suit une prépa HEC à Rennes. Elle n’a guère de temps à consacrer à la musique et au chant. (cotequimper.fr)

Dans le cadre de ses études, elle part vivre en Allemagne. Elle embarque dans ses bagages un petit synthétiseur et une machine pour faire des boucles. « J’ai commencé à composer à ce moment-là, la nuit, inspirée par les lumières de la ville et des grandes tours télécoms… ». (Ouest France)

« Mon père m'avait acheté un enregistreur numérique portable. J'étais un peu timide pour aller dehors, alors j'ai commencé à bidouiller dans ma chambre. » (letelegramme.fr)

 « Je n’arrivais pas à sortir ou aller vers les gens. C’est un ami français que je voyais de temps en temps qui m’a fait découvrir l’électro française. » (paulette-magazine.com)

Après six mois, direction Amsterdam. « J’y fais plein de rencontres – pas forcément musicales – mais qui m’ont inspiré dans mes compos. » (cotequimper.fr)

Entre temps, elle est allée au Népal et en Afrique du Sud. (paulette-magazine.com)

Elle finit son HEC à Bruxelles, puis s’installe à Paris. Elle passe quatre ans dans la section jazz du Conservatoire de musique de Paris. « Cela me titillait trop. L’univers s’est construit petit à petit. En faisant des expérimentations, cela a alimenté le projet. » (cotequimper.fr)

A son arrivée à Paris, elle fait une petite tournée des kiosques à musique dans les parcs de Paris. Mais la sono marchait mal. Océane était seule, portant tout son matériel souvent défectueux jusque dans des squares où personne n’était là pour l’écouter. « C’était atroce, trop la déprime. Mais ça m’a entraîné. » (roadiemagazine.fr)

Elle répète au Centre FGO-Barbara, où elle rencontre Sayem qui deviendra son manager et producteur. « J’arrive à Paris, je ne connais personne et je ne maîtrise que trois, quatre accords, et la première personne que je rencontre, c’est lui ! » (roadiemagazine.fr)

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